Guerre. Tourisme. Peu compatible tout ça. Et pourtant, c’est en grande partie à Bruxelles que cette situation s’étudie. Sans pouvoir pour autant régler quoi que ce soit.
Face à cet étrange personnage, dont le nom rappelle, (désolé pour nos amis canadiens), une bouillie de patates, de fromage (?) fondu et d’une sauce plutôt brunâtre qui pourrait rappeler de sinistres souvenirs, qui porte la paix du monde à un espoir bien ténu, que peut faire le monde du tourisme ?
Comme souvent, ce secteur est, non seulement une fois de plus affecté, mais également impuissant face à un évènement qui mériterait d’être nommé « catastrophe surnaturelle ». Malheureusement il n’en est rien et cette catastrophe est réelle, annoncée et concrète.
Pire que le covid, car il n’existe pas de vaccin contre une telle irresponsabilité d’un cerveau déficient.
Néanmoins, car il est toujours primordial de regarder la positivité des choses, cette Europe, jusqu’à présent peu soucieuse d’harmonie, vient de découvrir que nous vivions ensemble et qu’il était indispensable de le montrer !
Le secteur du tourisme est plus que jamais présent et responsable en Europe. Décidé à apporter tout son soutien à l’Ukraine, cette nation qui avait tournée tous ses espoirs vers une forme de vie démocratique, humaine, conviviale… Loin en tout cas des bombes et des armes !
Le secteur du tourisme, impuissant physiquement, ne peut que soutenir de toutes ses forces la liberté et la paix ; Il est surprenant cependant de constater cette irrépressible mouvement développé par nos instances professionnelles.
C’est, moralement du moins, rassurant. Parce que, malgré nos divergences européennes, malgré certaines dissensions, quand la paix de notre continent, la paix de nos comportements est en jeux, nous sommes solidaires.
Je cite cette missive publiée par l’Ectaa, l’association européenne des agents de voyages, «exprime sa solidarité avec le peuple ukrainien et ses partenaires du secteur du voyage (…) L’invasion russe de l’Ukraine a stupéfié le monde entier. Rien ne justifie une telle attaque contre un pays souverain, tuant et déplaçant de nombreux Européens innocents. (…) Il est tout simplement inimaginable d’avoir une telle guerre au milieu de l’Europe. Nous sommes unis avec le peuple ukrainien et nos partenaires du secteur du voyage».
Pour leur part, les instances françaises du tourisme, réunies autour de la CAT (Confédération des Acteurs du Tourisme) se sont fendues d’une lettre à l’Ambassadeur d’Ukraine en France, que je vous retranscris: «Les organisations professionnelles que nous représentations condamnent fermement l’attaque subie par votre pays de la part de la Russie depuis le 24 février et nous tenons à vous exprimer notre plus profond et fort soutien à votre pays, à l’ensemble du peuple ukrainien et à votre Gouvernement.»
«Nous souhaitons que le peuple ukrainien soit épargné par ce conflit armé et nous nous tenons à votre écoute pour toutes actions envers les acteurs et professionnels du tourisme de votre pays.»
Alors, action ? Oui, mais comment ?