Avec cette folie poutinienne, on pensait bien évidemment que le tourisme international allait en pâtir. Et pourtant, que nenni. Car, en Belgique, on est confiant, on est même sacrément optimiste et les vacances ça compte !
A tel point que, si j’en crois notre confrère Le Soir, il va falloir se dépêcher pour préserver ses vacances d’été vers les traditionnelles destinations de nos compatriotes vacanciers.
France, Espagne, Baléares ou Canaries sont des destinations particulièrement appréciées. Bonne nouvelle donc ? Oui, à condition de réserver vite ! Non, car, selon notre confrère, appuyé par les professionnels du Tourisme, « y’rn aura pas pour tout le monde » !
Faudrait peut-être garder un peu de calme… Déjà, du côté des touristes venus du Grand Est, la Grande Russie pour certains, faut pas croire qu’ils vont pouvoir dépenser leurs roubles vers nos contrées européennes. Ça va dégager quand même quelques chambres hôtelières, même si celles-ci affichent quelques problèmes à se réserver…
TUI, le grand programmateur de voyages, particulièrement bien placé en Belgique, annonce chez nos confrères que « la capacité hôtelière sera tendue cet été ». Curieuse cette affirmation, alors que TUI Fly, le « transporteur maison » annonce mettre en place des vols supplémentaires non seulement en Belgique au départ de Bruxelles, Charleroi, Liège, Ostende et Anvers, mais également au départ de Lille. Vers 11 destinations : Grèce, Espagne, Maroc et Portugal !
Il est vrai que TUI a l’habitude de proposer une foultitude de sièges… qui ne prennent pas toujours preneur. Je n’ai jamais vraiment compris la stratégie.
Pourtant, la plupart des agences en Belgique constatent une forte demande, quasi-équivalente à celles de 2019. Ce que constate nos confrères, de la part de Anne-Sophie Snyders, secrétaire Générale de l’Union Professionnelle des Agents de Voyages qui reconnait que, je cite, pour des destinations comme les Baléares ou les îles Canaries, il vaut mieux se dépêcher. »
Mouais. Tout ceci me laisse en peu sceptique. A l’heure actuelle, personne, à moins d’être le devin extraordinaire, ne peut prévoir la situation géopolitique de l’Europe (et même du monde) d’ici les mois qui viennent.
Serait-ce simplement une invitation envers les touristes à éviter les réservations de dernière minute ? Ou une façon de prévenir d’une possible pénurie, conduisant vers une augmentation des tarifs ?
Bonne question, n’est-il pas ?