En novembre 2016 se tenait la première édition du Virtual Travel & Leisure Fair, toute première tentative de salon virtuel du tourisme. spécialement destiné au marché belge. Elle avait rassemblé 279 exposants répartis sur 104 stands, et parmi ceux-ci, des acteurs majeurs sur le marché belge tels que Brussels Airlines, le groupe TUI, Voyages-SNCF et SNCB Europe, TOUS les opérateurs de croisières rassemblés dans le pavillon de la CLIA, des DMCs et des Offices de Tourisme comme Atout France, l’Espagne, l’Egypte, la Jordanie, le Sénégal, la Tunisie, etc.
Pour les professionnels, qui avaient là la possibilité de « rencontrer » des acheteurs sans quitter leur bureau, le taux de satisfaction global frôlait les 80 %. Il faut dire que le virtuel présente de nombreux avantages, dont un coût au stand très nettement inférieur à celui d’un salon « classique » et sans aucun autre frais annexe : pas de mobilier à prévoir, pas de frais de montage/démontage, ligne téléphonique ou data, hôtesses, catering…
Et pour ceux qui seraient venus de loin : pas de frais de déplacement ou de voyage (train, avion, hôtel, repas…), pas de lourdes caisses de brochures à transporter, pas de risque de vol, etc.
Mais cette première édition fut aussi l’avant-dernière : malgré de nombreuses améliorations l’année suivante, les visiteurs ne se sont pas davantage précipités sur cette nouvelle formule. Et c’est bien là que le bât blessait. Le premier regret des « exposants », tout virtuels étaient-ils, était que le public — les agences de voyage, auxquelles il était destiné — ne répondait pas à l’appel.
Un mouvement irréversible
Il n’aura pas fallu trois ans pour que le virtuel revienne au galop, porté par des circonstances dramatiques : qui n’a pas participé, durant la période de confinement qui vient de s’achever, à l’un ou l’autre séminaire, à l’une ou l’autre téléconférence, réunion ou formation en ligne ?
Eh bien, dites-vous bien que vous n’avez pas fini d’en entendre parler. Le confinement, avec le télétravail d’une part et les téléconférences, avec Zoom ou autres, ont installé de nouvelles habitudes avec lesquelles il va falloir… s’habituer. Et c’est sans doute irréversible.
Un exemple ? La société Aviareps qui, comme son nom l’indique presque, assure notamment la représentation de compagnies aériennes sur le marché belge, organise du 22 au 24 juin une « foire virtuelle » dont le but est de mettre en relation des entreprises européennes du tourisme, des PME de préférence — les grosses boîtes se débrouillent bien toutes seules — et des entreprises chinoises :
AVIAREPS is pleased to announce an innovative virtual fair for a selection of companies in the European and Chinese tourism industry, dit le communiqué de presse, qu’on ne se donne même plus la peine de publier dans les deux langues nationales, il n’y a pas de petites économies.
Intéressé ? Toutes les infos sont ici : https://www.partnershipsineuropeantourism.eu/
On ne saurait trop conseiller de visualiser une démo préalable à l’adresse https://www.hyperfair.com/demo.php car la « prise en main » du système n’est pas des plus aisées. Si vous aviez visité VTLF — le système utilisé, du nom d’Hyperfair, est le même mais dans une version plus récente — vous avez une longueur d’avance, mais ça ne suffira pas…