Le saviez-vous ? Le monde du tourisme belge est rempli de mal élevé(e)s, de malpoli(e)s, ces mots se mettent aussi au féminin, de butors, de goujats… Des exemples ? En voici deux récents.
Depuis plusieurs années, ANTOR, l’association qui regroupe quelques (pas tous) offices de tourisme étrangers en Belgique, « oublie » systématiquement d’inviter PagTour, considérant sans doute qu’un média dont plus de 100.000 pages sont vues chaque semaine par les professionnels du secteur, majoritairement agents de voyage, ne présente aucun intérêt. Quel dommage !
En plein délire
Aucun représentant, non plus, et contrairement aux engagements pris, de l’AJET, l’Association des Journalistes et Écrivains de Tourisme, ni de la presse quotidienne nationale ou magazine… (c’est dire si on maîtrise bien les fondamentaux de la communication chez ANTOR) mais des blogueurs et des blogueuses, ça oui ! Et les pique-assiettes habituels, bien sûr, dont on ne voit jamais la signature nulle part. On nage en plein délire !
En fait, c’est la représentante de la République Dominicaine, qui préside aujourd’hui l’ANTOR, qui établit la liste des invités. Et elle a ses chouchous, et ses bêtes noires, l’ancienne hôtesse de l’air.
(Et pourtant, tapez République Dominicaine dans le moteur de recherche sur Pagtour… Rien qu’au mois de novembre 2018, qui n’est pas encore fini, la Rep Dom a été citée 11 fois (gratuitement), soit plus d’une fois tous les trois jours… Et comme on est un peu fou chez PagTour, on a remonté toute l’année 2018… 36 fois, soit une fois tous les dix jours… toujours à titre gratuit – ndlr)
Mais les Offices de tourisme étrangers, qui crachent au bassinet pour organiser ce seul événement annuel, savent-ils qu’ils sont ainsi privés de médias intéressants ?
Tout le monde sait en effet que ce sont les articles de presse, et non les blogs ou Facebook, qui influencent le plus favorablement les candidats au voyage. Tout le monde, sauf les Offices de tourisme, donc, qui n’ont pas toujours, il est vrai, de bonnes notions de marketing.
Les autres d’abord
Autre exemple : celui d’une de ces innombrables « boîtes de com’ » qui ont éclos ces dernières années dans le sillage d’Internet. Pour promouvoir la Catalogne, Konsultra organisait hier un déjeuner concocté par trois grands chefs de cuisine et lançait les invitations tous azimuts..
Las ! le temps d’y répondre et… Ooooops ! pardon, je « m’escuse », mais l’événement a du succès – tiens donc ! – et priorité aux agences de voyage… C’est d’un délicat ! Autant dire tout de suite : vous ne venez quand même que pour bouffer à l’œil, alors, dégagez, y a rien à voir ! Franchement, comme goujats, on fait difficilement mieux. On s’en souviendra aussi.
Merci, c’est quoi ?
Trop de destinations ont fini par trouver normal que la presse, et notamment professionnelle, ne serve qu’à relayer leur littérature, et gratuitement. Et quand un journaliste se fend d’un papier, la plupart du temps élogieux, quand croyez-vous qu’arrive le simple « merci » auquel il aurait pu s’attendre ? JA-MAIS !
Rencontré hier aux funérailles d’un ami un vieux confrère que je n’avais plus vu depuis longtemps. Il me demande ce que je deviens, je lui raconte, PagTour, le tourisme, tout ça…
– Ah ! Tu voyages, alors ?
– Penses-tu… Ça, c’était avant. Avant, ils nous léchaient les bottes, aujourd’hui, ils nous crachent à la figure…