Le tourisme, moteur de l’économie

Si de plus en plus de voix s’élèvent contre le tourisme de masse, il faut tout de même bien reconnaître que le tourisme est un véritable moteur de l’économie et un nécessaire outil de croissance pour de nombreux pays.

Selon le rapport « Tendances et politiques du tourisme de l’OCDE 2018 », l’apport du tourisme dans la production économique des pays de l’OCDE est de 4,2 % en moyenne, moins qu’en Nouvelle Zélande (5,6 %).

L’Espagne est en tête de ce classement avec une part de 11,1 % du PIB générée par le tourisme. Deuxième du classement avec 9.2 %, le Portugal doit au tourisme — et à l’Union Européenne, qu’il a rejointe en 1986 — son véritable décollage économique. Il a aussi largement profité de la crise du tourisme méditerranéen pour s’installer aujourd’hui en tête des destinations préférées.

On n’attendait pas si tôt le Mexique dans ce palmarès : c’était oublier sa proximité avec les États-Unis, et même le Canada, qui sont ses principaux pourvoyeurs de touristes… et de devises, auxquels s’ajoutent les croisiéristes, toujours plus nombreux à y faire escale.

Le « score » de l’Islande est plus étonnant : ce petit pays volcanique et glacial n’avait pour ainsi dire jamais vu le moindre touriste jusqu’il y a quelques années, si l’on excepte les passagers en escale à Reykjavik sur le route de New York.

Et voilà qu’un mouvement inattendu de curiosité a poussé, cette année en particulier, des milliers d’Européens à aller voir… Peu peuplée — 335.000 habitants et la densité de population la plus faible d’Europe : 3,2 habitants au km²—, l’Islande ne produit pas grand-chose, et cet apport soudain de visiteurs a forcément eu un formidable impact sur son économie.

La France vient ensuite, dont environ 7 % de la production économique est générée par l’industrie du tourisme, devant la Grèce et l’Italie.

 

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