De retour d’une croisière à bord du World Explorer, qui nous a mené en Islande, nous avons relevé certaines informations étonnantes sur ce pays :
1) En Islande on publie, en proportion, quatre fois plus de livres qu’en France par exemple.
2) On y trouve près de 30% d’obèses…
3) A Isafjordur, dans le nord-ouest du pays, a eu lieu le championnat d’Europe de football de boue, le “swamp soccer” !
4) Vous y trouvez une tannerie de cuirs de poissons, du cuir marin. Bref des habits en peaux de poissons (saumons, perches, truites, bars et esturgeons). Un marché de niche et une matière écoresponsable…
5) A Reykjavik, le Musée Phallologique – ou Musée National des Phallus – est à la fois riginal et ultra rare.
A bord du World Explorer, nous avons discuté avec Dirk Draulans, écrivain, biologiste et conférencier. Sans être un écologiste militant, il fait partie de ceux qui lancent des cris d’alarmes, écoutés mais trop souvent ignorés.
Il a notamment évoqué :
1) l’anthropocène ou ère de l’Humain : popularisé à la fin du 20ème siècle, est une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l’événement des hommes comme principale force de changement sur Terre, surpassant les forces géophysiques. C’est l’âge des humains, celui d’un désordre planétaire inédit (Wikipedia).
2) le déboisement : s’adresser à des touristes est une opportunité supplémentaire pour exprimer ses craintes. Partagés par les spectateurs présents au vu des nombreuses questions. L’équivalent d’un terrain de football est déboisé chaque seconde dans le monde.
3) les incendies. On a oublié trop vite les Black Summers de 2019 et 2020 vécues par l’Australie, avec 186.000 km2 de terres calcinées et des milliards d’animaux qui ont perdu la vie et/ou qui ont migrés. Sans parler d’espèces simplement disparues.
4) les sauterelles. Elles sont un autre danger dévastateur, dû au climat, qui détruit des récoltes entières. Avec une autre conséquence, la migration africaine qui atteindra 1 milliard de réfugiés à la fin de ce siècle.
5) la sécheresse et les inondations. Les deux extrêmes devenus presque incontrôlables : le manque d’eau, comme on le voit avec le niveau des fleuves, bref la sécheresse d’un côté, et les inondations extrêmes, dues aux évaporations qui restent dans l’atmosphère et qui chutent brutalement de l’autre. Les deux côtés d’une même médaille !
Etienne de Nil