Après trois mois de travaux, l’Hôtel Le Gray d’Albion a rouvert ses portes, lançant sa saison 2018 sous le signe de la nouveauté.
Un vent de fraîcheur a soufflé cet hiver sur le quatre étoiles cannois, son Lobby, son Bar, son Restaurant et ses Salons d’affaires. Des changements qui se voient d’entrée puisque la façade de l’établissement a été relookée avec, notamment, de grandes lamelles de noyer d’Amérique, dressées verticalement, à la façon des persiennes chères aux Méditerranéens, qui, désormais, ajoutent une touche de chaleur et de naturel à l’architecture contemporaine du bâtiment.
Les autres changements orchestrés par Alexandre Danan, l’architecte en charge de cette rénovation sont encore plus spectaculaires. En effet, les deux premiers étages de l’Hôtel ont été entièrement remodelés pour toujours plus de confort et d’élégance. Sans plus de murs ni de comptoirs, le rez-de-chaussée est à présent un vaste open space accueillant Bar, Réception, Loge et Salons d’attente.
L’idée maîtresse : ne plus former qu’un seul lieu de vie et de partage. Une philosophie qui s’exprime pleinement du côté de la Réception : installés de part et d’autre de consoles ou de bureaux, personnel et clientèle sont plus proches que jamais, une situation qui favorise la convivialité et la qualité de service.
Cette ouverture est d’autant plus réussie qu’elle ne vire jamais au chaos. Au contraire : les nouveaux décors dégagent une parfaite limpidité. Elle vient pour commencer de la cohérence des tons et des matières qui les habillent. Des alcôves des salons d’attente aux deux comptoirs du Bar, en passant par la rotonde de l’atrium, on retrouve un même mariage réussi entre le faux marbre légèrement veiné, les miroirs, le cuir marron surpiqué et les textiles grège.
L’harmonie naît aussi d’une structuration intelligente de l’espace. Conciergerie, Réception, Bar : les fonctions et activités se côtoient sans jamais se confondre grâce à des lamelles et des vagues de noyer omniprésentes dans la décoration imaginée par Alexandre Danan. Comme celles de la façade, elles réchauffent les marbres clairs qui couvrent murs et planchers. Mais ces boiseries intérieures n’ont pas qu’une vocation purement esthétique ; elles participent également à l’agencement des lieux, s’imposant dans l’inconscient du visiteur comme de véritables repères. Elles chapeautent la Loge pour en définir les limites.
Elles courent sur le plafond, guidant les visiteurs vers les quatre points cardinaux, les quatre points de passage de l’Hôtel : l’entrée principale, l’entrée côté Galerie du Gray, les ascenseurs et le grand escalier rejoignant le premier étage. Elles délimitent l’entrée du Bar sans l’isoler, laissant passer la lumière et… les regards.
Du neuf, également, à l’étage supérieur. Les couloirs s’habillent à présent d’un mariage de bois, de marbre et de miroirs, pimenté çà et là par les portraits photos de quelques stars du cinéma qui viennent rappeler que Le Gray d’Albion est l’un des partenaires hôteliers incontournables du Festival de Cannes. Les Salles de réunion affichent elles-aussi une nouvelle parure. Elles jouent la carte du contraste entre les bois bruns et les tons clairs des murs et du mobilier pour installer une ambiance à la fois moderne, sobre, raffinée et lumineuse.
Au Gray d’Albion, cette année, la nouveauté passe aussi par les hommes. Emanuele Balestra et Pierrick Cizeron investissent l’Hôtel pour prendre en main ses deux rendez-vous gourmands : le Bar et le Restaurant. Le premier, Directeur des Bars du Resort Barrière Cannes, régale les hôtes du Gray de ses fameux cocktails maison. Les créations de cet alchimiste du goût mélangent avec talent la force de l’alcool à la subtilité des plantes aromatiques qu’il cultive dans son propre jardin.
Le second, Chef exécutif des Hôtels Barrière de Cannes, supervise la brigade de La Terrasse du Gray, la table du quatre étoiles, l’entraînant vers de nouveaux horizons culinaires avec une carte associant saveur et santé, le Terroir du Sud et des spécialités sans gluten ou vegan. Des plaisirs sains à déguster sur la terrasse ensoleillée qui donne son nom et son âme à l’adresse.