Finalement repris par le groupe financier anversois CIM Capital, le groupe Neckermann refait surface ce lundi 7 juin, mais avec une formule complètement différente.
Le tour-operator allemand, devenu filiale du groupe Thomas Cook jusqu’à la faillite de celui-ci, et leader en Belgique de la vente directe aux particuliers, se mue en un réseau qui ne compte certes plus que 41 agences de voyage, surtout en Wallonie, mais avec quelque 120 employés sur les 200 que comptait l’ancienne structure et, cette fois, une nouvelle approche du marché.
Une marque très forte
Neckermann devient en effet distributeur de produits proposés par d’autres tour-operators. La nouvelle société aurait déjà rassemblé 80 % des offres qu’elle entend proposer à ses clients. Neckerman est restée une marque très forte en Belgique, suffisamment pour que le projet ait toutes les chances de réussir. Car il demeure une demande importante pour une approche locale et personnalisée.
Ce changement de modèle suppose des adaptations, notamment la réduction des coûts dès le départ, avec la création d’une plate-forme qui standardise les offres de tous les partenaires, qui figureront dans une base de données unique, avec une approche « multicanal » et une plus grande flexibilité dont la clientèle devrait bénéficier.
De Neckermann… à Neckermann
A la tête de cette nouvelle structure : Gert De Caluwe (photo ci contre), un « vieux routier » du tourisme en Belgique, qui avait fait ses débuts… chez Neckermann, avant d’occuper différentes fonctions chez Thomas Cook tout au long de la présence de ce dernier dans le pays.
Son expérience lui avait valu d’être ensuite recruté par le dernier né des tour-operators, Sunweb, qu’il dirigeait jusqu’ici. « L’offre touristique dans le monde est très diversifiée, mais ce que les Français, les Allemands ou les Belges préfèrent est très différent », remarque-t-il. « Nous irons donc chercher chez chacun ce qui conviendra le mieux à notre clientèle en Belgique ».
[Avec L’Echo]