Le marketing à points, ou jumelés, ou d’essai, ou de loyauté…

A chacun sa technique, à chacun son choix, en fonction des budgets disponibles. L’industrie de la distribution en général est toujours intéressante à suivre et à comparer avec celle de l’industrie du tourisme.

Le week-end dernier, me voilà de corvée au Brico. Et surprise à la caisse, l’on me remet 2 vouchers pour un vol-au-vent à déguster au Lunch Garden. Par tranche de 35 € d’achats, un coupon vous était remis. Approche marketing jumelée intéressante, et après rapide calcul cela représentait une réduction « en nature » de 25%, plus votre réduction carte habituelle.

Le marketing d’essai a son succès également, avec DéliTraiteur via une distribution toutes boites, pour 12 € l’on vous offre 2 plats au choix, 1 côtes du Rhône 37,5 cl et une bouteille de San Pellegrino de 50 cl.

Comparé aux 2 exemples ci-dessus, le marketing à points va commencer à vaciller. Car pour obtenir vos malheureux vouchers de 5 € chaque, il vous faudra moultes visites chez votre Delhaize ou Carrefour.

Le marketing de loyauté est plus subtil, toujours via support papier. Certains croisiéristes l’utilisent avec efficacité, et surtout si vous avez déjà utilisé leurs services. Au moins un envoi par semaine minimum. Vous avez bien lu. Soit des offres promotionnelles, soit de pré-inscriptions, soit d’informations simples, soit pour une visite d’un de leurs bateaux de passage dans un port belge.

La stratégie ou technique peut paraître chère, mais elle est radicalement efficace envers le consommateur, qui reste maître de son choix de compagnie d’abord , et de son canal de distribution ensuite. Une chose est certaine, il n’oubliera jamais le nom du croisiériste/ armateur, au moment de réserver sa croisière. Au minimum il vérifiera ou comparera en priorité ce qu’il a à offrir avant de prendre sa décision.

Il nous faut le dire, le marketing papier n’est pas encore mort.

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