S’il y a bien un mot qui a eu son succès depuis que ce virus s’est invité dans notre vie, c’est bien le mot ZOOM. Et bien que ce ne soit pas le seul service de vidéo-conférence sur le marché, la plupart du temps vous entendez des personnes demander si « on peut se zoomer demain ou cette après-midi » ou encore « appelle-moi sur Zoom ».
Il faut croire que le succès phénoménal de Zoom ou de Microsoft Teams a incité Apple à mettre les bouchées doubles pour que son propre service de vidéoconférence, Face Time, soit à jour. D’abord, selon Les Echos, Apple vient d’annoncer qu’elle allait jouer la carte de l’ouverture. En clair, Face Time ne sera plus uniquement réservé aux détenteurs d’un iPhone, d’un iPad ou d’un Mac. Désormais Face Time sera aussi accessible sur les smartphones Android de Google ou les PC qui tournent sur Windows.
Et puis, ce qui est aussi nouveau, c’est qu’il sera désormais aussi possible de planifier un appel et il suffira d’envoyer un lien à nos correspondants par mail ou SMS pour leur permettre de se connecter via Internet.
Ce que l’on apprend aussi de la part d’Apple, c’est que ce nouveau service sera aussi plus collaboratif, les participants pourront aussi partager de documents de travail mais également des films en streaming ou de la musique, et tout cela, via une nouvelle fonction SharePlay. Donc, oui, les fans de technologies sont à nouveau gâtés.
La seule question, que se posent aussi mes confrères des Echos, c’est de voir Apple arriver avec toutes ces innovations (Apple lance ce qui était déjà standard sur Google avec Hangout/Meet et Gmail en 2016) non pas au début de la pandémie quand c’était le plus nécessaire mais alors que la pandémie (on l’espère tous) arrive à sa fin… Et surtout à un moment où la plupart des pays lèvent peu à peu leurs restrictions sanitaires.
D’ailleurs, je rappelle que pour les pays du sud de l’Europe, l’été est d’abord un enjeu économique. Pour un pays comme l’Espagne, le tourisme c’est 12% de son PIB. Les recettes touristiques en 2019 était encore de 90 milliards d’euros. Or, elles ont chuté à 20 milliards d’euros en 2020… Ponc, pas question pour ces pays comme le Portugal, l’Espagne ou la Croatie de rater leur saison d’été.
Mais ce ne sera pas simple, je vous donne un seul exemple : le simple fait que la Grande-Bretagne impose une quarantaine au retour de l’Espagne et des tests PCR aux personnes de plus 6 ans, des tests dont le coût unitaire est de 100 euros ou plus, c’est évidemment un frein financier au tourisme de masse dont a besoin l’Espagne. Je rappelle que les Britanniques, c’était 20% des arrivées en Espagne avant le covid-19.
La France et l’Italie sont dans une situation différente, ils dépendent aussi du tourisme, mais à l’inverse du Portugal, de l’Espagne ou de la Grèce, la majorité des recettes touristiques provient de leurs propres résidents. C’est une force ou une moindre faiblesse tout dépend comment on voit les choses.