C’est en tout cas ce qui sous-tend une certaine pensée écologico-communiste : il faut interdire purement et simplement l’utilisation de l’avion pour les touristes et les voyages d’affaires, et ne le garder que pour les ONG et les fonctionnaires des États. Cela est écrit noir sur blanc par certain lobby.
On rappellera quand même que le Bureau International du Tourisme Social, créé à Bruxelles par Arthur Haulot en 1963, faisait du voyage de loisir son cheval de bataille, et du tourisme un droit reconnu par les Nations Unies.
À moins que…
À moins que l’aviation ne devienne totalement propre un jour, peut-on espérer. Et cela commence dès aujourd’hui, avec le premier vol d’un chef d’Etat en avion électrique ! Le Prince Albert de Monaco a en effet pu survoler son territoire dans un avion Pipistrel électrique, sans la moindre émission de CO2.
Mais si on lit plus loin, on trouve que ce Pipistrel « qui n’est plus un prototype » (il a été certifié par l’EASA en juin 2020) « a toute sa place sur des aéroports comme celui de Cannes ou celui de Saint-Tropez pour être utilisé par des aéroclubs par exemple. Accompagner les ruptures technologiques et anticiper les besoins futurs de l’aviation pour une performance énergétique encore plus forte… » etc.
Cannes, Monaco, St-Trop, ce ne sont pas à proprement parler des destinations attirant le petit peuple. Et donc on n’en sort pas : l’avion propre du futur sera bien pour les riches. Ils ont raison, les cocos.
