D’abord une petite ‘nouveauté’ tellement discrète, que je ne l’ai remarquée qu’au 4e jour. Le carrossier Espagnol Beulas présente une option ‘toit vitré’ sur son car de (grand) tourisme Aura.
Rien de neuf diront les spécialistes. Sauf que là ou les grands constructeurs offrent une option toit vitré uniquement au milieu au dessus du couloir (donc vue droit vers en haut uniquement pour ceux assis côté couloir), Beulas prévoit son option sur les extérieurs jusqu’à hauteur du couloir (voir photo).
Ceci offre une bien meilleure vue, pas uniquement droit vers en haut, mais également latéralement vers en haut. Pour les trajets en ville, en montagne ou dans tout autre endroit avec de beaux paysages, ceci est un avantage indéniable. Les inconvénients, sont d’une part que cette solution rend impossible le placement de porte-bagages intérieurs et d’autre part, les lampes de lecture et diffuseurs de clim sont placés bien plus haut, impliquant qu’il faut se lever pour les utiliser.
Ensuite une petite info accessoire mais qui intéressera ceux qui envisagent l’achat d’un petit car de tourisme. La marque Isuzu, qui produit des petits cars de tourisme de 20 à 35 places en Turquie, dispose d’un nouvel importateur très dynamique en Belgique, la société Covest de Berlaar.
Et pour terminer encore une intervention remarquée lors de la 2e journée presse. Le constructeur Espagnol Unvi, dont une des spécialités sont les double-étages dits ‘open top’ pour les city-tours, avait également invité son bon client Open Tours Paris pour une conférence de presse conjointe.
Lors de Busworld précédent, ils avaient présenté ensemble l’Unvi Open Top électrique, dont Open Tours Paris avait commandé 6 exemplaires. Sur le stand actuel, un exemplaire au gaz est présenté, faisant également partie d’un lot de 6 véhicules livrés très récemment à Paris
Les journalistes présents furent surpris, car il y a deux ans, les Open Top électriques avaient été présentés comme étant LA solution d’avenir.
L’exploitant Parisien à déclaré qu’ils ne souhaitent pas mettre tous leurs œufs dans le seul panier électrique. La raison principale est qu’ils se demandent si à l’horizon 2025 et plus, quand tellement de véhicules seront à propulsion électrique, si l’approvisionnement en électricité sera suffisant.
De plus, les bus au gaz sont bien moins onéreux que les électriques, qui eux coûtent le double d’un bus diesel conventionnel. Et pour finir, l’autonomie des véhicules au gaz est plus que doublée par rapport aux véhicules électriques.
A méditer, certainement par nos politiciens qui rêvent d’une part de remplacer d’ici 2050 tout le parc automobile européen par des véhicules électriques et d’autre part fermer toutes les centrales nucléaires…
David Ullens