L’interdiction d’emporter des laptops et tablettes (ou tout appareil plus grand qu’un smartphone) ne s’appliquera pas à d’autres pays. Le Department of Homeland Security (DHS) a annoncé mercredi avoir préféré ne pas étendre la mesure à l’ensemble des vols à destination des USA, comme initialement prévu.
En revanche, les voyageurs provenant de 105 pays à bord de 180 compagnies aériennes devront se plier à un « examen plus complet ». Selon Reuters, qui se réfère aux officiels d’Europe et des USA, les compagnies aériennes ont 21 jours pour mettre en place des mesures accrues de détection d’explosifs. Elles ont en outre 120 jours pour se plier aux autres standards de sécurité, dont l’examen amélioré des passagers.
Cette nouvelle mesure devrait affecter 325.000 passagers voyageant sur près de 2’000 vols commerciaux arrivant chaque jour aux USA. John Kelly, Secrétaire du DHS, a déclaré: « Il est temps que nous rehaussions la base en matière de sécurité aérienne. Nous ne pouvons continuellement courir après chaque nouvelle menace au niveau international. Au lieu de cela nous devons mettre en place de nouvelles mesures pour que le voyage reste sûr et rendre la tâche plus difficile pour les terroristes.»
Les appareils plus grands qu’un smartphone devront être scannés. Cela concerne les laptops, les tablettes, les liseuses électroniques et les appareils photo. Les passagers feront également l’objet d’un examen approfondi. Enfin, davantage de chiens renifleurs seront utilisés.
Quant aux pays actuellement frappés par le laptop-ban, ils pourront à terme envisager une levée de l’interdiction. Sur son site, le DHS précise que la mesure mise en place en mars dernier pourra être levée, pour autant que les 10 aéroports concernés appliquent les mesures de contrôle améliorées ainsi que l’indique la TSA dans sa directive du 28 juin. Les procédures devront en outre faire l’objet d’un examen par les inspecteurs de la TSA. (CD)