Depuis les premières mesures de confinement en Belgique, les hôtels n’ont jamais été obligés de fermer leurs portes. Seuls les bars et restaurants des établissements ont dû stopper leurs activités.
Mais à Bruxelles, une centaine d’hôtels sur les 160 que compte la capitale, avaient déjà fermé leurs portes à la mi-mars, faute de clientèle. Et ceux qui restent ouverts connaissent un taux d’occupation dérisoire proche d’1%.
« L’impact sur le secteur hôtelier a commencé longtemps avant le confinement, dès la fin février, début mars, précise Rodolphe Van Weyenbergh, secrétaire général de la Brussels Hotel Association. Et cet impact se prolongera lourdement après le confinement, particulièrement pour les hôtels bruxellois, qui dépendent à 85% de la clientèle internationale ».
Les frais fixes d’un hôtel vide ou fermé sont colossaux : de 30.000 à 70.000 € pour un hôtel d’une centaine de chambres, sans même compter un loyer ou un crédit hypothécaire.
Reverser les contributions de 2019 ?
La Brussels Hotel Association demande donc que certaines mesures soient prises en urgence du côté des Régions comme du fédéral et appelle, au niveau régional, à reverser la contribution que les hôtels ont payée en 2019 au niveau des taxes hôtelières.
Au niveau fédéral, la BHA demande la prolongation du chômage temporaire jusqu’à la fin de l’année, ainsi que la défiscalisation des emplois, donc l’exonération des charges patronales et fiscales.