C’est un des rares pays d’Europe encore méconnu, et pour cause : le parcours politique du pays fut plutôt chaotique. Mais il mérite maintenant d’être découvert.
L’Albanie est un petit pays, un peu plus petit encore que la Belgique. C’est surtout un pays très fier, très nationaliste, affichant son drapeau rouge avec l’aigle noir à deux têtes partout et tout le temps.
PagTour a fait pour vous le tracé que l’excellent T-O wallon BT Tours propose à ses clients. Si le vol que nous avons pris s’effectuait avec la compagnie slovène Adria en passant par Ljubljana, il se pourrait que dans le futur le trajet se fasse par Rome, pour des raisons opérationnelles.
L’aéroport de Tirana est de loin ce que nous avons vu de plus moderne dans le pays…
Parce que le reste est une plongée nostalgique dans les années 50, celles qui suivaient la guerre. Et cette remarque est à prendre avec sympathie, à tout le moins pour la génération née à cette époque.
Tout fait penser à ces années déjà lointaines, à commencer par les objets de la vie quotidienne ; le design n’est pas encore apparu ici. L’Albanais n’est pas toujours souriant, mais il est d’une grande amabilité envers les visiteurs : l’hospitalité est un devoir sacré.
La jeunesse semble un peu plus insouciante, il est vrai qu’elle n’a pas connu cette guerre civile des années 90 dont on n’a quasiment pas parlé chez nous. Le résultat en est que « le régime » est tombé, au profit d’une république démocratique.
Autre curiosité de l’Albanie : les religions !
L’islam sunnite est largement majoritaire, mais il vit en toute harmonie avec les chrétiens, catholiques ou orthodoxes. Pas de femmes voilées : l’islam d’ici est très tolérant, les couples mixtes musulmans-chrétiens sont nombreux, et on ne parle pas de religion, chacun la vit comme il lui plaît. Il y a une minorité bektashite intéressante.
Le circuit de BT Tours nous menait à Dürres, sur la côte, et son très beau musée archéologique.
La Grèce et Rome ont tour à tour occupé cette côte illyrienne, très escarpée, montagneuse, difficile d’accès. On se rend ensuite à Berat, un petit bijou.
Ce qui frappe au long des routes albanaises, c’est le nombre incroyable de stations-services, de station de lavage, et de cafés. Ces derniers font partie intégrante de la vie albanaise : rien ne se discute, aucune affaire ne se conclut en dehors des cafés.
Je vous parlais de Berat : c’est une splendeur
La ville est séparée par un fleuve en deux quartiers aussi typiques l’un que l’autre. Près de Fier, la deuxième ville du pays, les ruines d’Apollonia sont un must. La route nous conduit ensuite le long des magnifiques côtes, face à l’île grecque de Corfou, vers Saranda, ville-étape qui permet la visite du parc national de Butrint.
Le retour vers le Nord passe par Gjirokastra, pour atteindre Kruja et sa citadelle, sans oublier sa rue marchande, toute en bois, où les souvenirs très kitchs attirent irrésistiblement.
Nous ne vous en dirons pas plus : il faut aller voir sur place les paysages somptueux et encore sauvages. Mais il nous faut insister sur deux atouts majeurs du pays, la nourriture et les prix.
On mange vraiment bien en Albanie…
En tout cas dans les endroits choisis avec soin par les « explorateurs » de BT Tours. Les amateurs de bons vins seront sans doute un peu déçus : le blanc fait parfois songer au retsina grec, et pour le rouge, il faut y mettre le prix pour avoir un vin correct. Mais la table est excellente, aussi bien avec les salades, le poisson et tous les fruits de mer qu’avec les viandes, et le fromage qui se sert à tous les repas.
Quant aux prix, ils sont sans concurrence en Europe. Un litre de vin et une bouteille d’eau minérale italienne bien connue nous ont coûté l’équivalent de 6 €…
Pensez-y, pour vos prochaines vacances.