On a changé d’Enquiquineur. Ou alors serait-ce le même qui a changé de ton ? Impossible, évidemment : l’ancien vous aurait dit : c’est comme dans un divorce, on change de thon. Mais PagTour n’y perd pas forcément au change.
La Chine, ce n’est pas chinois, tout de même
Quel plaisir de voir le dynamisme de Wallonie-Belgique-Tourisme sur le marché chinois ! On ne soulignera jamais assez la persévérance de Dominique André, qui après avoir assuré le leadership du défunt Club Chine de l’OPT, n’a jamais lâché prise malgré la désapprobation de sa direction de l’époque, malgré les bâtons dans les roues, et malgré les insinuations dont elle a fait l’objet.
Elle est plus qu’aidée par Ludivine Destrée, la plus Chinoise des Belges. Et elle a enfin maintenant tout le soutien de sa direction, emmenée par un Pierre Coenegrachts plus globe-trotter que jamais. Bravo donc à cette équipe. Si seulement 0,1% des Chinois venaient en Wallonie chaque année, cela ferait 1,5 million de touristes en plus. 7500 vols vers nos aéroports.
Un Pass pour visiter les musées belges
Oui, belges, vous avez bien lu : le pays existe encore en tourisme, grâce aux acteurs de terrain. Un pass à 50 € qui donnera libre accès à 40 musées dès le mois de septembre : 18 à Bruxelles, 14 en Flandre, et 8 en Wallonie : allez les Wallons, réveillez-vous ! La culture, ce n’est pas que celle de l’orge pour faire de la bière. Il y a quelques 400 musées en Belgique, de quoi faire ! Aux Pays-Bas, ce pass existe depuis plus de 30 ans, et il y en a 1,2 millions en circulation. Notre marge de progression est abyssale.
Un métier, un hobby, ou un revenu complémentaire
Notre confrère Deuzio (le supplément gratuit du samedi dans le quotidien l’Avenir) consacre un excellent article sur les maisons d’hôtes, et particulièrement il donne 5 conseils pour se lancer. Plus qu’utile quand on suit la saga d’AirBnB. Et ces conseils sont judicieux.
Je vous les livre avant que vous ne soyez tentés de faire des bêtises : 1) considérer toutes les facettes du métier : marketing, réservations, accueil, mais aussi le nettoyage… 2) évaluer sa disponibilité : les vacances et les week-ends, c’est peut-être fini pour vous… 3) calculer la rentabilité : il est rare qu’on puisse vivre de cette seule ressource 4) respecter les obligations légales ; et donc s’informer : les pompiers risquent bien de vous incendier ! 5) examiner l’aspect fiscal, en tant qu’indépendant : TVA, cotisations sociales… L’hospitalité, c’est un métier, pas un hobby.
Économie citoyenne ?
Cette dernière réflexion sur les métiers de l’hospitalité m’amène à évoquer les « guides gratuits ». Je traversais l’autre jour la Grand’Place de Bruxelles, et j’y ai vu une jeune dame portant un parapluie et un T-shirt sur lesquels il était écrit : Free Tour. J’ai résisté à la tentation d’aller lui dire ma façon de penser ; de lui demande quelle est sa compétence ; de lui signaler que ce faisant, elle « vole » le travail des guides reconnus.
La pauvre m’aurait sans doute répondu qu’elle faisait ça par amour de sa ville, peut-être même pour casser cet affreux système capitaliste qui veut que tout se paie. M’aurait-elle avoué le montant des pourboires qu’elle espérait obtenir en fin de journée ? Si 50 clients lui donnent un euro, elle aura 1.500 € au noir en fin de mois. Mais avec le sentiment très fort d’avoir accompli un « geste citoyen ». Je vous laisse juges. Elle n’avait pas un seul client autour d’elle : les gens se méfient quand c’est gratuit.
Et encore…
Enfin, Jo Miller qui édite la Jen Reviews, vient de publier un intéressant article sur notre destination. Vous le trouverez sous le lien https://www.jenreviews.com/best-things-to-do-in-belgium/ La liste est parfois surprenante. Dommage que certains mettent en avant des noms de communes qui ne disent rien aux visiteurs étrangers : Laeken, Koekelberg ou Etterbeek, il faut leur dire que c’est à Bruxelles. Allez donc sur ce lien, et faites le test : combien de ces lieux vous reste-t-il à visiter ? Merci, Jo, pour la promotion… gratuite !