La fin de Croisières de France

C’est notre confrère TourHebdo qui l’annonce : le groupe Pullmantur, auquel appartient la marque Croisières de France, a annoncé sa décision de redéployer sa flotte de navires et de « concentrer ses efforts commerciaux sur l’Espagne et l’Amérique latine ».

Cette décision amène le groupe à revoir son modèle de distribution sur les marchés français, belge, suisse et luxembourgeois, et devrait avoir pour conséquence la cessation d’activité de sa filiale Croisières de France et, sans doute, le licenciement économique, d’ici fin février, de tout ou partie des 33 salariés, dont une dizaine de commerciaux basés à Paris et en province. Dans une lettre adressée au personnel, le groupe reconnaît qu’il travaillera sans doute désormais « avec les distributeurs français, qui sont les principaux piliers de (son) développement ».

Le numéro trois

La nouvelle n’a pas constitué à proprement parler une surprise pour les salariés de la société, qui n’a toujours pas édité sa brochure 2017.

Croisières de France avait pourtant réussi à s’imposer comme le troisième acteur du marché français, (loin) derrière MSC et Costa Croisières, avec quelque 100 000 passagers par an grâce à un produit 100% francophone et une formule « all inclusive » très séduisante. A l’inverse, la notoriété de Pullmantur en France est proche de zéro…

Mais ses deux navires exploités sous son enseigne, le Zénith et l’Horizon, bien que récemment restaurés, ne semblaient plus pouvoir répondre à la demande du marché, qui exige aujourd’hui davantage de cabines avec balcon, et plus d’attractions à bord. La trop petite taille de ces navires ne permettait sans pas non plus de les rentabiliser, dans un environnement de plus en plus compétitif.

La clientèle francophone sera désormais accueillie à bord des quatre navires de la compagnie « dans une atmosphère latine aux sonorités espagnoles ».

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