« Le premier semestre de 2018 s’est achevé avec un autre mois marqué par une demande supérieure à la tendance, ce qui est un bon indicateur de ce que sera la haute saison estivale dans l’hémisphère Nord », se réjouit Alexandre de Juniac, DG et chef de la direction de l’IATA.
En effet, les statistiques mondiales sur le trafic de passagers en juin indiquent que la demande a augmenté de 7,8 % par rapport à juin 2017. Cela marque une hausse comparativement au taux de croissance de 6 % d’une année sur l’autre observé en mai et en avril. De plus, toutes les régions ont enregistré une croissance.
En ce qui concerne la capacité, elle a augmenté de 6,5 % en juin et le coefficient d’occupation des sièges a gagné 1 % pour atteindre 82,8 %.
Pour ce qui est des six premiers mois de 2018, l’IATA souligne qu’ils ont connu une croissance de la demande de 7 %. Selon l’Association, cela constitue de bons résultats (quoiqu’en baisse si on compare à la croissance de 8,3 % enregistrée au premier semestre de 2017).
APRÈS LES FLEURS…
Mais après les fleurs, le pot : « La perspective émergente d’une guerre commerciale mondiale jette une ombre sur le tableau », souligne Alexandre de Juniac. Selon l’IATA, les perspectives d’escalade des disputes commerciales pourraient particulièrement affecter l’avenir de la demande des transporteurs d’Amérique du Nord.
« De plus, le coût croissant des intrants (les prix du carburant ont augmenté d’environ 60 % au cours de la dernière année) réduisent l’effet stimulant des bas tarifs », conclut le DG de l’IATA.