SITA, fournisseur de solutions en communication et IT pour compagnies aériennes, aéroports et avions, vient de publier un rapport qui met l’accent sur la biométrie.
C’est une étape supplémentaire : cela fait des années déjà qu’aux États-Unis, on vous photographie le visage, et/ou l’iris de l’œil, et on prend vos empreintes digitales complètes. Tout ceci à l’arrivée dans le pays, et donc à l’usage quasi exclusif des Services de Renseignements.
L’idée promue par SITA est surtout de faciliter les passages obligés aux contrôles en self-service : s’assurer que la personne que vous prétendez être selon votre passeport est bien vous.
La photo de votre visage est alors analysée par un programme de biométrie, comparée à la photo du passeport, et c’est beaucoup plus rapide que tout autre système.
Apparemment, 63% des aéroports dans le monde et 43% des compagnies aériennes envisagent d’investir dans ces systèmes de biométrie, pour faire face au doublement du nombre de passagers dans le monde, attendu dès 2036 : c’est dans 18 ans seulement !
La rapidité des contrôles deviendra un argument important, aussi bien pour les aéroports que pour les compagnies. Et ce qui ne gâte rien, les passagers sont demandeurs !
Des expériences de terrain sont déjà en cours à l’aéroport de Brisbane, chez British Airways, JetBlue et à l’aéroport d’Orlando. SITA tente évidemment d’intéresser l’IATA. Mais voyons plus loin : il est évident que cette biométrie serait intéressante et applicable aussi pour l’accès aux bateaux de croisière ou aux quais internationaux dans les gares, par exemple.