Pour ce qui est des ventes internationales, la Belgique est le second pays du groupe. Le Royaume est situé juste après l’Allemagne, elle-même, placée après la France qui reste la destination où le croisiériste détient 90 % du marché.
L’année passée, leurs croisières ont été vendues à près de 15.000 passagers belges. Rendons à César ce qui lui appartient: ces marins d’eau douce ont vogué sur le succès des croisières maritimes. La communication de croisiéristes tels MSC n’est pas étrangère au phénomène. Jusqu’il y a peu, le produit fluvial était le cadet méconnu de l’illustre grand frère.
Aujourd’hui, CroisiEurope observe un intérêt croissant des passagers. «Ces derniers fuiraient les géants des mers, les ports bondés et les escales où tout est organisé afin de rentabiliser les bateaux» nous fait remarquer Gualtério TOGNERI, Directeur de la filiale belge.
Le groupe souhaite construire sa notoriété sur le fait que tout se passe à quai et de jour. L’avantage étant que leurs bateaux restent le soir dans des villes pour profiter des lumières citadines. Vienne et Budapest sont, il est vrai, à voir le soir.
Un chiffre qui ne ment pas
En deux ans, le budget moyen de leurs clients a augmenté de 850€ à 1230€ ! Ce chiffre serait lié à de nouvelles destinations comme Le Mékong, la Birmanie ou l’Afrique Australe mais également à la construction de bateaux de catégorie supérieure.
Fin de l’année, un navire composé de 8 suites est prévu. La diversification de leurs produits permet aujourd’hui de créer des croisières à Thème avec du trekking et des tours à vélo.
« Ce n’est pas parce que je travaille dans le fluvial que je suis persuadé que ce produit a une réelle progression possible dans les 5 ans à venir. Néanmoins, je remarque que des TO commencent à croire en notre produit » nous fait enfin remarquer Gualtério Togneri. Et ce dernier de citer Expairtour, footprints, et bien d’autres.