Le petit port de pêche de Nuevo Vallarta

La suite de notre reportage sur la Riviera Nayarit, sur la côte pacifique du Mexique, une superbe alternative à la Riviera Maya pour ceux qui veulent plonger dans un monde plus sauvage, entre extravagance et quiétude.

La zona hotelera s’est développée au nord de Puerto Vallarta afin de pouvoir répondre à l’afflux croissant de touristes. Un interminable cordon littoral jalonné d’hôtels de luxe commence avec la Marina Vallarta, une station balnéaire haut de gamme étalée sur près de 170 ha où voisinent des hôtels luxueux et un golf 18 trous autour d’un port de plaisance où dansent yachts et voiliers. Encore plus au nord se trouve Nuevo Vallarta, une récente station installée à l’embouchure de la rivière Ameca qui dessine la frontière entre l’état de Jalisco et l’état de Nayarit.

La Riviera Nayarit, la dernière-née des destinations touristiques du Mexique, s’étire ainsi vers le Nord jusqu’à la ville portuaire de San Blas. De magnifiques plages, des couchers de soleil époustouflants, des villages pittoresques, des terrains de golf de classe mondiale, de luxueux ports de plaisance, un vaste choix immobilier, autant d’attributs qui font de cette Riviera une destination importante dans le marché de l’immobilier résidentiel au Mexique.

Hôtels luxueux, piscines et plage de sable au bord d’une mer azur, le rêve de vacances de Punta de Mita

Punta de Mita est un premier village qui offre le pittoresque d’un petit port de pêcheurs dont la vie est rythmée par la mer. Toute l’activité se concentre sur l’estacade où maraîchers, propriétaires de restaurants et pélicans attendent le retour des pêcheurs partis relever leurs lignes. Pendant ce temps d’autres marins embarquent des touristes à la découverte des îles Marietas, un petit archipel inhabité et classé réserve naturelle par le gouvernement mexicain.

L’île est peuplée par des milliers de fous à pieds bleus. L’eau y est si claire qu’un plongeon avec masque et tuba permet d’observer les fonds marins où glissent des tortues de mer et des raies mantas. Punta de Mita, c’est encore la présence d’un incroyable complexe clos appelé Punta Mita où sont disséminés de luxueuses résidences privées, des villas élégantes, des condominiums et deux hôtels étoilés, le Four Seasons Resort et le St-Regis Resort, tous ouverts sur des calanques et de superbes plages de sable blanc léchées par une mer turquoise. Un rêve de vacances exclusif pour les nantis et les stars qui viennent s’y réfugier à l’abri des regards.

Focus sur la playa Sayulita

Sayulita, plus au nord, est un autre village authentique qui vit du tourisme sans pour autant lui avoir sacrifié son âme traditionnelle. Petit zócalo avec son kiosque et ses bancs publics face à son église, ruelles pavées, commerces de proximité, galeries d’art huichol, tout invite à la flânerie après une journée à la plage. Au large, des surfeurs s’essayent à attraper les premières vagues.

C’est que playa Sayulita est l’une des plages les plus prisées des surfeurs du monde entier au point d’y organiser chaque année en mars un tournoi international. Comme l’embouchure de la rivière est directement dans le creux de la baie, les vagues qui s’y forment sont constantes et accessibles à tous. Rien n’est plus fascinant que de suivre au loin les audacieux jouer sur leurs « long board » ou planches à pagaie. A croire qu’ils marchent sur l’eau. Debout sur leur tablette, uniquement aidés de leur pagaie pour se diriger, ils tâchent d’affronter les vagues sans perdre leur équilibre. Rien de gagné !

Ruelle colorée à San Pancho avec de jolis papiers découpés, un art traditionnel mexicain

San Francisco, mieux connu sous le nom de San Pancho, est encore plus authentique que sa voisine. Ce qui frappe d’abord, c’est la luxuriance de la végétation qui envahit les patios et les quelques jardins qui bordent les maisons basses de la rue principale. La plage ombragée par de magnifiques palmiers s’étire sur un petit kilomètre et semble attirer comme un aimant les familles, les couples, les moins jeunes et les groupes d’amis.

Les pêcheurs livrent chaque jour leur manne aux restaurants de la plage où on s’active à nettoyer les prises sur place pour le plus grand plaisir des pélicans qui attendent impatiemment le festin que leur disputent les mouettes. Les vendeurs ambulants se promènent entre les estivants en leur proposant leurs marchandises : paréos, parasols, cerfs-volants, jouets…. Quand l’heure devient trop chaude, il est temps de se replier sous la paillotte pour y déguster des grillades de poissons tout en admirant le jeu incessant des vagues qui viennent mourir sur une plage scintillante.

Les plages sauvages de Puerto Vallarta

Retour au sud de Puerto Vallarta, au-delà de la zona romántica, là où la route commence à caracoler entre des manguiers et des bananiers au-dessus des falaises rocheuses, découvrant de superbes vues sur la baie, l’océan et los Arcos, un des symboles de la station balnéaire. Ce sont des formations rocheuses plantées en pleine mer et creusées en leur centre dessinant ainsi des arches où il est bien agréable de s’offrir des plongeons. La route mène alors à Boca de Tomatlán, un minuscule village organisé autour d’une crique cernée de forêts. La plage y est lisse et nacrée, quelques restaurants plantés dans le sable distribuent paillottes, transat et boissons fraîches à ceux qui ont choisi de s’égarer dans cette enclave de beauté sauvage et de quiétude.

La crique paisible de Boca de Tomatlán qui se situe à l’embouchure d’une rivière

Spectacle toujours renouvelé des voiliers qui glissent à l’horizon et des lanchistas qui débarquent quelques curieux sur le ponton. Jeux des pélicans qui atterrissent dans la lagune, attentifs aux déchets que d’aucuns leur abandonneraient à moins que ce ne soit les chiens qui l’emportent sur ce marché très disputé. Un guitariste, un vendeur de bijoux tressés de perles et de coquillages, des enfants qui s’ébrouent dans les eaux peu profondes de la lagune, les bavardages des uns et des autres qui scrutent l’horizon pour annoncer l’apparition furtive des baleines, telle est l’ambiance paresseuse qui rythme la vie ici. Charme indicible d’une longue après-midi douce et conviviale, les pieds dans le sable, bercés par le clapotis des vagues qui s’écrasent sur la plage.

Texte : Christiane Goor Photos : Charles Mahaux

Lire la première partie du reportage

Infos : www.voyages-au-mexique.fr/puerto-vallarta-le-guide-complet/ ou encore www.destinationmexique.com

Gastronomie : La côte est un paradis gastronomique. Les fruits de mer et les poissons sont bien sûr au menu de toutes les tables, que ce soit dans les stands de tacos, sur la plage ou dans les restaurants élégants.

Un plateau de grosses gambas grillées, succulent !

A découvrir entre autres les tamales aux crevettes, les poissons grillés, la soupe de crevettes, les cebiches souvent cuisinés avec du poisson scie, les poulpes au vinaigre, les palourdes et les cocktails aux fruits de mer. De plus on ne peut manquer à la tradition hebdomadaire du fameux pozole blanco rojo ou verde, à savoir plus ou moins épicé, et su botana, une assiette de légumes crus (radis, avocat, oignon, tortilla, chile, taquitos) à plonger dans le bouillon de poulet ou de porc. Une bonne table : Welcome – Cafe des Artistes

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