L’Office Néerlandais du Tourisme et des Congrès (NBTC) publie depuis 2020 un Observatoire des intentions de vacances (Holiday Sentiment Monitor). Cette enquête désormais trimestrielle porte sur les intentions de vacances des Hollandais et des ressortissants de cinq marchés phare, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis : pour chacun des pays, un millier de personnes, âgés de 18 ans et plus, ont répondu à la dernière étude, réalisée en ligne du 30 mai au 5 juin dernier.
. En moyenne, 86 % des personnes interrogées dans ces six pays ont l’intention de partir en vacances au cours des 12 prochains mois, le meme pourcentage que l’an dernier. Précisons que ce chiffre correspond aussi bien à ceux qui ont réservé qu’aux autres, qu’il peut s’agir de vacances courtes ou longues, dans leur pays ou à l’étranger. Coté belge, 87% ont l’intention de partir dans les 12 prochains mois.
. En juin dernier, en moyenne, 50 % des personnes interrogées avaient déjà réservé des vacances au cours des 12 prochains mois. Il y a un an, la moyenne était de 48%. La proportion de personnes ayant déjà réservé a progressé chez les Belges cette année (49% contre 46% l’an dernier).
. En général, la plupart des réservations ont été effectuées directement auprès du prestataire (49% en moyenne, contre 47% il y a un an). On notera par ailleurs que le pourcentage de réservations effectuées via une agence de voyage/un tour opérateur/un site web de réservation est tout aussi élevé (43%) en Belgique qu’en Allemagne, et les réservations directement auprès du prestataire plus faibles que dans les autres pays.
. Parmi ceux qui ont déjà réservé, les prochaines vacances se situent le plus souvent en juillet (30% en moyenne). Il est à noter que, de tous les pays, ce sont les Belges qui partent le plus en juillet, même si le pourcentage baisse cette année (36% contre 42% l’an dernier), au profit des mois d’aout et septembre.
. Les Belges et les Allemands sont moins nombreux qu’il y a un an à prévoir de passer leurs prochaines vacances dans leur propre pays. Et ils sont plus nombreux à envisager de se rendre ailleurs en Europe.
. En moyenne, 37% des personnes interrogées sont (tout à fait) d’accord avec l’affirmation selon laquelle l’augmentation des conditions météorologiques extrêmes influence le choix des vacances. Les Français sont les plus nombreux à être d’accord avec cette affirmation, devant les Belges.
. En raison de la hausse des conditions météorologiques extrêmes, les gens modifient le plus souvent la période à laquelle ils partent en vacances (49% en moyenne). Vient ensuite le choix de la destination (35 % en moyenne). Mais il existe de fortes disparités selon les pays. Les Belges préfèrent la première option.
. En moyenne, 46 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été contraintes de modifier leur comportement en matière de vacances en raison de la hausse des prix. Il y a un an, ce chiffre était de 50 % en moyenne ; dans tous les pays, ce facteur semble jouer un rôle légèrement moins important.
. Ce mois de juin, les répondants à l’enquête disent que s’ils changent leur comportement en matière de vacances (en raison de la hausse des prix), ils le font principalement en partant moins souvent en vacances (moyenne de 47%). Les Belges misent davantage que l’an dernier sur un transport moins cher, des économies sur place et moins de départs en hause saison.
. Parmi ceux qui ont l’intention de partir en vacances au cours des 12 prochains mois, 46 % en moyenne déclarent disposer d’un budget similaire à celui des années précédentes pour leurs prochaines vacances. Cette catégorie a augmenté ; il y a un an, elle était de 42 %.
VDM
