N’est pas Kim Kardashian qui veut ! Nous avons toutes et tous notre avis sur cette mode, pour ne pas dire ce nouveau métier qui permet à certains soit d’arrondir leurs fins de mois, soit carrément de s’enrichir.
Je ne suis point un spécialiste en la matière mais j’ai eu l’occasion de fréquenter, sans le vouloir, certaines et certains de ces protagonistes qui ont un comportement surprenant pour ne pas dire révoltant, prétentieux et proche du dédain, tant leurs exigences sont sans limites.
Des agences de publicités les utilisent en fonction du nombre de suiveurs ou suiveuses de leurs portfolios respectifs. Mais sont-elles/ ils réellement rentables ?? À ma simple question : quel est le retour financier réel de vos actions promotionnelles pour vos « clients » ? La réponse fut : “c’est un bureau spécialisé qui s’occupe de cette matière ! “ À bon entendeur….
Leur job : se filmer à l’infini dans des cadres paradisiaques, promotionnant habits, bijoux, coiffures, … et le dernier comble, acheter des capteurs en principe réservés aux diabétiques pour vérifier leur taux de sucre… et ne pas grossir !
Certain(e)s se permettent même de s’assimiler aux journalistes… Une expérience vécue au plus près m’a sidéré. Voyager en classe économique est presque au-dessus de leurs forces, la classe business devrait être un minimum. Logement dans des hôtels 4 étoiles sont systématiquement refusés par certain(e)s invoquant le motif que leurs commanditaires exigent des 5 étoiles !!! Des activités folkloriques sont snobées car considérées « de masse ». Elles/ils poussent parfois l’égocentrisme à exiger des transports individuels, des restaurants étoilés, des accès libres aux centres de soins des hôtels et j’en passe.
L’industrie du Tourisme a-t-elle vraiment besoin de ce type de promotion ? Le public qui suit les extravagances de ces pseudos stars, a-t-il au moins les moyens d’acheter les produits ou voyages qui leurs sont présentés ?? Ou veulent elles/ils simplement « imaginer/participer » virtuellement à l' »inaccessible » ??
Les réseaux sociaux ont créé des nouvelles castes, des nouvelles segmentations dans leurs publics cibles ignorant les dangers futurs. Des endettements imprévus, non budgétisés, pour assouvir des besoins souvent inutiles. Ajoutez à ces phénomènes les effets financiers de la crise énergétique et vous aurez compris que c’est un véritable cercle vicieux dans lequel certaines générations se sont engouffrées.
Que faire ? Légiférer sur le sujet ? Interdire les abus ? On vous répondra que la Démocratie peut avoir des effets pervers.
Dans la deuxième partie, nous donnons la parole à la défense. A suivre.