Le Parlement suisse a décidé de suivre les directives européennes concernant les mesures prises à l’encontre de la Russie suite au conflit ukrainien. D’ailleurs un avion d’Aeroflot n’a pas été autorisé de décoller de l’aéroport de Genève, et cela depuis dimanche dernier. Cette compagnie a d’ailleurs suspendu tous ses vols vers l’Europe depuis lundi dernier.
Inutile de revenir sur l’impact des mesures prises par l’Europe sur le trafic aérien. Les plans et temps de vols adaptés vont avoir un impact sur les prix des tickets, en plus de l’augmentation du kérosène. Nous avons demandé l’avis «neutre» d’un ancien spécialiste suisse de l’aviation, qui a préféré garder l’anonymat.
«La situation conflictuelle actuelle est un profond gâchis, d’abord pour la population ukrainienne qui trinque et subit des souffrances inutiles, et surtout la pauvreté qui en découlera. On aurait peut-être pu éviter tout cela si l’on avait accepté (ou imaginé) une forme de finlandisation de l’Ukraine. Tout un autre débat qui pourrait revenir sur la table des négociations, que les 2 parties le veuillent ou non.»
Pour rappel, la finlandisation est une sorte de neutralité obligée en raison de circonstances géo-historiques. C’est une sorte de générique qui fait référence à un pays qui est forcé à une neutralité, et qui ne peut pas entrer dans certaines alliances !!! en raison de sa proximité avec un voisin puissant. En résumé, c’est une limitation de souveraineté.
«Mais l’Europe n’était pas encore assez unie, jusqu’à ces tragiques actions russes, et un peu trop souvent encore dépendante des États Unis. Il est effarant de constater que les Ambassades Occidentales à Moscou n’aient pas été capables (ou peut-être pas osé !) d’analyser la personnalité de Poutine.»
Et d’ajouter que «Côtés positifs quand même, l’Europe fait bloc et semble avoir compris qu’une politique étrangère et de défense communes sont plus que nécessaires. La Présidence Européenne, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, semble parvenir à marginaliser un peu l’administration Biden sur le dossier ukrainien. Ce qui sera bon, à l’avenir, pour s’affranchir un peu des influences américaines.»
« Reste à espérer que la raison l’emportera sur ce brûlant dossier, et que Poutine se calmera », conclut-il. Merci à notre ami suisse pour ce partage d’opinion.
Hélas le Tourisme après COVID, replonge dans une autre crise, qui risque de prolonger le comportemental clients le plus difficile à gérer: la peur de voyager. La crainte, l’incertitude, que faire dans tel cas ou dans l’autre ?? Certains, un peu plus nantis que la moyenne, évaluent déjà une forme d’«expatriation », vers des horizons plus sécurisés, pour l’instant du moins.
Bref, je vous rassure, ce n’est pas mon cas. Aussi longtemps que les espaces aériens resteront libres, je m’envolerai vers les cieux/lieux touristiques encore à découvrir. Clamez la paix auprès de vos clients, rassurez-les: les herbes, cette fois ci, resteront plus vertes ailleurs !!