Les fêtes sont terminées, mais des goûts amers restent dans la bouche. La faute à l’interprétation des faits divers manipulés ou récupérés politiquement suivant les thèmes à la mode.
1er exemple :
Un Échevin d’une commune wallonne se fait voler argent, cartes de crédits et autres en Espagne. Il se rends à la Police locale, qui note sa plainte et avoue être impuissante devant la recrudescence de ce type de vols. Entre guillemets pointant des présomptions de culpabilité vers des gens du voyage locaux.
Sur le coup, l’Échevin a la mauvaise idée de « lâcher » sa colère sur les réseaux sociaux. Il n’en fallait pas plus pour que la récupération média-politique se rue sur le sujet, avec le mot magique qui tue : raciste. Résultat : l’Échevin se fait jeter de son Collège Échevinal et doit s’expliquer devant les autorités de son Parti.
La déchéance d’une victime
Car, c’est de cela qu’il s’agit. On a oublié le statut de victime pour le remplacer par celui de raciste. Les voleurs, eux, on n’en parle même pas, le vol est devenu presque normal, anodin, rentré dans la culture du vivre ensemble. On dirait même que la victime aurait dû partager ou donner. Incroyable.
2ème exemple
La pollution créée par les feux d’artifice, sans parler des animaux morts de peur. Ici, pas de manifestation de révolte contre ce type de divertissement, pollueur, mais qui rassemble les foules. Et donc politiquement intéressant, électorat oblige.
Mais la pollution automobile, elle, doit être sanctionnée, sans délais, et tous les moyens sont bons. Le Carshame. Suppression de parkings en pagaille, piétonniers, réductions de bandes de circulation au profit des vélos ou 2 roues en général. Bref, encore une plus grande cohue dans la ville déjà la plus congestionnée d’Europe.
Et on ne s’arrête pas en si bon chemin, on y ajoute le cruiseshame, le flyshame et j’en passe. Le terme « pollution » est devenu un mot vendeur au niveau marketing. Avec Greenpeace comme coach, on peut même devenir docteur honoris causa d’une université, ou mieux Prix Nobel.
L’avenir nous le dira
Bref, le monde change, nous avons acquis un nouveau droit fondamental dans notre nouvelle démocratie : celui de se taire… ou plutôt de fermer sa g….., et surtout de rester politiquement correct au risque de se retrouver sans boulot, ou pire en prison.
À méditer : serions-nous en train de vivre dans une « démocratie communiste » ???
Note de la rédaction :
« La Démocratie, c’est l’oppression du peuple, par le peuple, pour le peuple » Oscar Wilde