L’opérateur ferroviaire national néerlandais a supprimé la presque totalité de ses trains mardi, en raison d’une grève de ses salariés réclamant notamment des hausses de salaires au niveau de l’inflation. Pour les syndicats, le conflit durera tant qu’ils n’auront pas obte nu satisfaction.
Le traffic ferroviaire était réduit au strict minimum ce mardi aux Pays, du fait de l’appel au débrayage des syndicats. Seuls roulaient des trains entre Amsterdam et Schiphol, ains que les lignes internationales jusqu’à Bruxelles, Paris et Londres. Mais le trafic Eurostar a lui aussi été touché avec la suspension des dessertes de Rotterdam et Amsterdam.
Les syndicats FNV Spoor, VVMC et CNV ont annoncé qu’ils cesseront le travail ce mercredi dans la plupart des régions du sud et de l’est des Pays-Bas. Par conséquent, aucun train NS ne circulera dans cette région aujourd’hui. Dans le reste du pays, il y aura également moins de trains sur diverses lignes.
Jusqu’à quand durera la grève ? « Pour le moment, les négociations sont dans l’impasse », déclarait ce mardi à l’AFP Hans Walthie, porte-parole de la fédération syndicale FNV. Les syndicats se contentent juste que la grève n’affectera pas le grand prix de Formule de Zandvoort ce week-end.
Il semblerait toutefois que ce mercredi soit le dernier jour du conflit, du moins dans sa forme massive actuelle.
Les syndicats dempandent une augmentation de salaire au moins également à l’inflation (actuellement plus de 10%) mais aussi de meilleures conditions de travail, avec à la clé une rénogociation de la convention collective. Lesquelles sont dégradées du fait notamment d’un nombre d’employés qu’ils jugent insuffisants (1 400 postes seraient vacants). Mais la direction évoque un marché peu dynamique et des difficultés de recrutement.
VDM
