C’est bien la question qu’on peut se poser. Comment a-t-on pu choisir la ville touristique de Biarritz pour la tenue du sommet du G7 ce week-end, en pleine période de vacances estivales… Face aux menaces potentielles, 13.500 membres des forces de l’ordre seront mobilisés pour assurer la sécurité de l’événement mondial, d’où il n’en ressortira sans doute rien, ou si peu… Mais qui fait déjà fuir habitants et touristes…
L’essentiel des patrouilles sera concentré dans un centre-ville totalement bouclé. A compter de vendredi, deux zones de circulation définies ne seront accessibles que par des points d’entrée contrôlés par la police nationale, sur présentation d’un badge nominatif (envoyé à tous les Biarrots concernés – ndlr) et d’une pièce d’identité. Et les touristes, ils font comment ?
Dans la zone rouge qui borde les sites où auront lieu les rencontres officielles, la circulation se fera uniquement à pied. Dans la zone bleue, les véhicules équipés d’un macaron pourront circuler. Mais les difficultés de circulation ne s’arrêteront toutefois pas au centre-ville complètement sanctuarisé.
Aéroport et gares fermés
L’aéroport de Biarritz sera exclusivement réservé aux délégations officielles, tandis que les gares de Biarritz, Bayonne, Guéthary, Boucau et Hendaye Les Deux-Jumeaux fermeront leurs portes dès vendredi 23 août. Et aucun service d’autocar de remplacement n’est prévu… Démerdez-vous, comme c’est bien souvent le cas en France. Les locaux apprécieront modérément… Les touristes internationaux sans doute moins ! Bienvenue dans la 1ère destination touristique mondiale…
Mais au-delà de Biarritz, c’est tout le Pays basque qui sera mis sous bulle sécuritaire ; à Hendaye, Urrugne, Bayonne, où des rassemblements contestataires au sommet du G7 sont prévus, mais aussi à la frontière espagnole où les forces de l’ordre sont déjà déployées. Le ministre de l’Intérieur français, Christophe Castaner, avait prévenu lors de repérages début juillet : « C’est tout le Pays basque qui doit être sécurisé, et même toute la France. »
Selon Le Parisien, une source proche du dossier mentionne qu’une fermeture temporaire de la frontière avec l’Espagne est à l’étude par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, sans confirmation officielle. Les contrôles aux frontières seront en tout cas renforcés.
Résultat d’une ville complètement bouclée et sous haute surveillance, habitants et touristes fuient Biarritz… Et encore une fois, ce seront commerces et activités touristiques qui seront impactés… Un nouvelle preuve parmi tant d’autres que les hommes politiques n’ont décidément aucune connaissance du tourisme… Pire, ils nous prouvent, preuve par l’exemple, qu’ils s’en foutent totalement !