Eurostar avait convié la presse, ce mardi, pour entériner la fusion des deux sociétés leader des déplacements en trains à grande vitesse, à savoir Thalys et Eurostar. Accueillis par la charmante attachée de presse Céline Ronquetti sur le site de maintenance de la rue du Charroi, à Forest, nous longeons l’immense hangar de 500 m de long, abritant les services techniques pour les rames du Thalys, d’Eurostar et aussi de nombreuses rames de la SNCF InOUI basées à Bruxelles-Midi.
Nous abordons d’abord le directeur du développement de la nouvelle marque, Matthieu Quyollet, avant d’écouter les mots d’accueil de Gwendoline Cazeneuve, CEO de la nouvelle société, et de Gerd De Vos, Directeur Technique. Tous deux précisent que la nouvelle appellation unique, Eurostar, sera totalement appliquée dès la mi-octobre, et pour la fin décembre, toutes les rames afficheront le nouveau logo en étoile, représentant le réseau qui s’est développé autour de Bruxelles, plaque tournante des voies à grande vitesses vers la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l’Allemagne.
Commercialement, si le réseau se trouve dans un environnement comprenant 250 millions de passagers potentiels, l’objectif réaliste est de transporter 30 millions de passagers à l’horizon de 2030. D’ores et déjà, ce sont pas moins de 110 trains à grande vitesse qui passent chaque jour par la Belgique.
Sur un plan plus technique, Thalys compte 26 rames fabriquées par Alstom comme maître d’œuvre, alors qu’Eurostar compte 25 rames faites par Siemens. Elles sont différentes l’une de l’autre au plan de la prise d’énergie électrique et des systèmes de sécurité, ce qui a pour conséquence que les rames Eurostar, par exemple, ne sont pas habilitées à rouler en Allemagne, alors que celles de Thalys ne peuvent rouler en Grande-Bretagne. Les deux types de rames garderont leurs couleurs bien connues de la clientèle, mais toutes les deux avec le nouveau logo bien visible.
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