Eurostar veut non seulement passer de 14,8 millions de passagers en 2022 à 30 millions de passagers d’ici à 2030, mais aussi alimenter d’ici là ses trains en utilisant 100 % d’énergie renouvelable. « Notre objectif est de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires sur chacun de nos marchés, et encourager le soutien réglementaire pour le déploiement rapide de nouveaux projets d’énergies renouvelables » souligne Gwendoline Cazenave, CEO d’Eurostar.
Pour faciliter ce travail, la compagnie ferroviaire a récemment rejoint l’alliance RE1002 des entreprises qui s’engagent à s’approvisionner à 100 % en énergie renouvelable. « Nous sommes fiers d’être la première entreprise ferroviaire à y adhérer », poursuit Gwendoline Cazenave. Aujourd’hui, le secteur des transports est responsable de 25% des émissions européennes de gaz à effet de serre, et le train à grande vitesse durable est une solution clé à ce problème »
“Eurostar a désormais la possibilité de s’appuyer sur un réseau mondial de plus de 400 entreprises dans le cadre de ses efforts pour atteindre 30 millions de voyages par an alimentés par de l’électricité 100% renouvelable d’ici à 2030”, note pour sa part Ollie Wilson, responsable de RE100, Climate Group. Nous encourageons les autres entreprises du secteur ferroviaire à suivre l’exemple d’Eurostar et à s’engager en faveur d’une électricité 100% renouvelable. »
Actuellement, aux Pays-Bas, les trains Eurostar circulent à l’énergie éolienne à 100% depuis 2017 et ce chiffre atteint les 40% au Royaume-Uni depuis 2023. En Belgique, un protocole d’accord a été signé avec Infrabel en février 2024 afin d’étudier l’installation de projets solaires inédits pour alimenter les trains.
Détaillée dans un premier rapport de développement durable, la stratégie de durabilité du nouvel Eurostar s’articule autour de trois axes principaux :
– Réduire son impact en s’approvisionnant en énergies renouvelables pour ses besoins de tractions et réduire ses besoins en énergies ; notamment par la signature d’un protocole d’accord avec Infrabel afin d’étudier l’installation de projets solaires inédits pour alimenter les trains.
– Intégrer la circularité tout au long de la chaine de valeur, c’est-à-dire de la production à la fin de vie des produits, afin de minimiser les déchets et d’utiliser les ressources de manière plus efficace. Par exemple, chaque plat à bord est soigneusement sélectionné en tenant compte de l’approvisionnement durable et des options respectueuses de l’environnement. Ces efforts ont déjà été récompensés puisque Eurostar a reçu trois étoiles aux Food Made Good Awards pour son offre de restauration à bord.
– Attirer davantage de passagers vers son service à faible émission de carbone en continuant à développer des « open hubs », pour connecter les services Eurostar aux réseaux nationaux ou aux vols long-courriers, par exemple grâce à son partenariat air-rail avec KLM.
VDM