En ce début d’année, le tour-opérateur TUI constate déjà une nette tendance pour les vacances d’été à venir. Le bureau d’enquêtes Panel Insight et TUI ont interrogé 1000 Belges pour connaître leurs priorités pendant les vacances. Sur la base des résultats de cette enquête, TUI remarque 4 tendances principales à la veille du Salon des vacances à Bruxelles.
1. Les Belges continueront à voyager en 2020.
72 % des Belges affirment qu’ils partiront en vacances cette année et deux tiers partiront plus d’une fois. Cette année encore, les vacances à la plage séduiront 28 % des personnes interrogées. Les trentenaires sont ceux qui affirment en avoir le plus besoin (36 %).
Pour 15 % des personnes interrogées, un citytrip est planifié cette année. Les villes les plus connues attirent surtout les jeunes de 18 à 29 ans (21 %). Un voyage axé sur la découverte et la culture d’un pays comblerait 8 % des personnes interrogées. C’est surtout le cas pour les plus jeunes (18-29 ans) et les seniors (60-80 ans).
2. Les applications numériques deviennent de plus en plus importantes, même en voyage.
Imprimer les documents de voyage et les glisser dans une farde, c’est dépassé. 74 % des personnes interrogées souhaitent trouver toutes les informations pratiques relatives à leur voyage dans une application. Une grande majorité de toutes les tranches d’âge souhaite voyager de manière pratique et ne pas perdre de temps.
C’est pourquoi 57 % d’entre eux souhaitent aussi utiliser une application pendant leurs vacances afin de s’organiser rapidement: s’enregistrer en ligne, choisir des excursions et réserver des extras. Et qu’en est-il de l’avenir de la brochure de voyage version papier? Les avis sont partagés à ce sujet. Bien que de plus en plus de voyageurs réservent sur Internet, 63 % d’entre eux aiment encore feuilleter un guide ou une brochure pour s’inspirer.
3. Manger sainement et faire plus de sport, même en vacances
Le Belge est et reste un épicurien: la nourriture est un élément important pendant les vacances. Les résultats de l’enquête le confirment: pas moins de 83 % des personnes interrogées pensent qu’il est important que les repas soient savoureux et variés, tant à l’hôtel que dans les restaurants avoisinants. Nous mangeons aussi plus sainement.
Pour 60 % d’entre elles, une alimentation saine est une priorité en vacances. Ils ne sont que 16 % à préférer manger des plats belges en vacances. Curieusement, ce sont surtout les jeunes (18-29 ans) qui sont attachés à la cuisine nationale (25 %), et les seniors (60-80 ans) qui le sont le moins (12 %). De plus en plus de personnes souhaitent également adopter (occasionnellement) un régime végétarien. 69 % considèrent qu’il est normal de commander un repas végétarien pendant le vol, alors que seulement 23 % feraient éventuellement ce choix.
Le sport est également important en vacances. Pour 82 % des personnes interrogées, une marche quotidienne à vive allure est indispensable. 67 % indiquent qu’elles aimeraient être actives pendant au moins deux jours. Les vacances sont en général assez dynamiques: à la question de savoir si les vacances comprennent avant tout un transat sur une plage, 58 % ont répondu que non. Pourtant, 20 % d’entre elles admettent que les vacances ne devraient rimer qu’avec la farniente.
4. Le logement doit être durable et respectueux de la région et du personnel
Les vacanciers trouvent important non seulement qu’ils puissent profiter au mieux de leur séjour mais que leurs vacances contribuent aussi au bon développement de la région. Trois quarts des personnes interrogées trouvent important que le logement soit respectueux de ses employés et que le tourisme apporte une certaine prospérité à la population locale.
64 % souhaitent que l’hôtel mène une politique active de réduction du gaspillage alimentaire. Plus de la moitié (59 %) pense qu’il est important que l’hôtel ait reçu un label de durabilité confirmant qu’il se préoccupe du bien-être et de l’environnement.
Pour le vacancier, la manière dont les gens et la nature sont traités sur place est clairement plus importante que la pollution du vol les emmenant vers leur destination. Plus frappant encore est le fait que les moins de 30 ans qui critiquent souvent l’impact de l’aviation sur l’environnement dans les médias, sont moins nombreux à s’en soucier que les 50 ans et plus.