Appel au bon sens : on annule tout et n’importe quoi. La plus terrible des pandémies fait des ravages sans précédents dans le monde. Et on a toujours trouvé ni vaccin ni médicament pour la guérir, elle s’appelle le syndrome de la peur, qui s’est insinué partout, et il est devenu incontrôlable.
Le plus important des salons professionnels, ITB à Berlin, a été annulé. Le monde touristique est en deuil en ce début d’année. Les annulations pleuvent, les réservations se font attendre, les secteurs aériens, des croisières, l’hôtellerie et tous les autres sont tous impactés.
Des frontières se ferment, des pays réagissent différemment à l’épidémie. Des événements sont annulés, des matchs de football sont remis. À Bruxelles, Batibouw a ouvert ses portes. Le secteur de la construction est-il plus résistant à la peur ??
Certaines sociétés ont diffusé des instructions précises auprès de leur personnel, les priant de ne plus se serrer la main au bureau, de garder une certaine distance, d’annuler les réunions face à face, d’effectuer leur travail à domicile au moins 3 jours par semaine si possible.
J’imagine demain que dans les métros, trams ou trains, si un passager éternue, il risque d’être expulsé de son moyen de transport. Dans les avions, le personnel naviguant pourra peut-être aussi refuser de servir des passagers douteux…
Et je continue, certaines familles font des provisions au cas où le réapprovisionnement ne suivrait plus. Devant la peur, le monde se referme sur lui-même, l’égoïsme s’installe, on se méfie de l’autre. Un peu de bon sens !
Une chose est certaine, la facture sera salée.