En quittant Saint-Nazaire, on traverse le Loire sur l’immense pont qui relie les deux rives, en direction de Pornic. Une jolie petite ville abritée dans sa ria qui offre un abri sûr à quelques vieux bateaux de bois aux gréments majestueux. Des restaurants, des cafés, des commerces, bien différents de La Baule qui, malgré sa gigantesque plage de sable blanc, offre peu d’animation au touriste de passage.
On entre ensuite dans le marais breton : il ne s’agit pas d’une zone de marécages, mais plutôt d’une campagne de prés et de cultures entrecoupés de rivières et canaux, un peu comme dans nos polders. A Bouin, par exemple, la tradition des salines a perduré comme à Guérande, mais sur une bien plus modeste échelle.
Il me tardait de voir le Passage du Grois. C’est une route étroite qui mène sur l’île de Noirmoutier, mais qu’on ne peut prendre qu’à marée basse. Un simple panneau vous indique que la route est inondée à marée haute et qu’il y a risque de noyade. Pas d’autre avertissement : vous voyez tout à coup la route s’enfoncer sous les eaux, et le courant est impressionnant.
Dès Notre-Dame-des Monts, on quitte la Bretagne pour entrer en Vendée. On peut y visiter le Jardin des Vents et son moulin qui plairont aux (petits) enfants, ou le Musée Charles Milcendeau, peintre local de la fin du 19e siècle.
La corniche vendéenne est un itinéraire charmant où il fait bon se promener à vélo, que l’on peut d’ailleurs louer en plusieurs endroits, comme à Sion, par exemple. Plus de plages de sables, mais des rochers aux formes bizarres où l’on trouve quantité de coquillages et de crabes ; mais le maire local vient d’en interdire le ramassage, ce qui n’est sans doute pas plus mal.
Touristes, nous le sommes tous, mais n’oublions jamais le plus important : respectons les territoire des autres, qu’ils soient humains, animaux, végétaux. On aura déjà fait un grand pas.
Marc Dans