La compagnie low-cost britannique a publié une feuille de route, dans laquelle elle fixe des objectifs ambitieux de réduction de ses émissions de CO2 de 35 % en 2035 et 78 % en 2050, sur la base de l’exercice de l’année 2019.
Pour easyjet, il est désormais uniquement question de réduire les émissions de CO2. Terminé donc son programme de compensation, dont on sait qu’il est jugé parfois peu fiable et suscite des interrogations dans ses modes de calcul… quand les arbres plantés dans le cadre du programme ne sont pas purement et simplement réduits en cendres par les incendies, comme c’est déjà arrivé…
La compagnie low-cost britannique, dans sa nouvelle feuille de route, dévoile toute une série de mesures visant à lui permettre d’atteindre des émissions nettes de carbone d’ici à 2050. On sait déjà qu’easyJet continuera dans les prochaines années de renouveler sa flotte avec un investissement de 21 milliards de dollars dans de nouveaux appareils de la famille Airbus A320neo, 15% plus économes en carburant et 50% plus silencieux que les appareils qu’ils remplaceront. Le transporteur va aussi continuer à maximiser le remplissage de ses appareils et à introduire l’usage de carburant plus propre (SAF). Voici l’inventaire des autres mesures prises :
. L’adoption d’une technologie de pointe doit permettre de réaliser des économies de carburant permanentes à hauteur de 1 % une fois la flotte équipée, grâce aux fonctions d’Airbus Descent Profile Optimisation (DPO) et Continuous Descent Approach (CDA).
. Le premier A320neo reçu par easyJet est équipé de la dernière technologie SLS (Satellite Landing System), qui contribue à améliorer l’efficacité de ses opérations et à réduire la consommation de carburant.
. Des mesures dites d’écopilotage telles que l’utilisation d’un seul moteur lors du roulage à l’arrivée et au départ.
. L’adoption de SkyBreathe, une solution d’efficacité innovante développée par OpenAirlines, qui est basée sur le Cloud, l’intelligence artificielle et le Big Data et permet aux compagnies aériennes d’économiser du carburant et de réduire leur empreinte carbone jusqu’à 5%.
. La réduction de l’utilisation des APU (Auxiliary Power Unit pour groupe auxiliaire de puissance) qui produit de l’énergie à bord des avions pour alimenter au sol les différents systèmes de bord (tension électrique, pressions pneumatique et hydraulique, climatisation).
. Les informations météorologiques avancées pour améliorer les performances de navigation
. Le nettoyage des moteurs pour retirer les débris et améliorer les performances de la turbine à air.
. easyJet est l’un des membres fondateurs du programme SESAR (Single European Sky ATM Research), un partenariat public-privé européen visant à accélérer la réalisation du Ciel Numérique Européen.
. La compagnie britannique est également devenue récemment la première compagnie aérienne d’évaluation pour IRIS. Dirigé par Inmarsat, leader mondial des communications par satellite, en collaboration avec l’Agence Spatiale Européenne et Airbus, il s’agit d’un programme révolutionnaire de gestion du trafic aérien qui permettra une gestion plus efficace du trafic grâce à la mise en place de systèmes visant à réduire les retards des vols, à économiser du carburant et à réduire l’impact environnemental du transport aérien.
. Avec ses partenaires, dont Airbus, Rolls-Royce, GKN Aerospace, Cranfield Aerospace Solutions et Wright Electric, easyJet contribue au développement de la technologie des avions à zéro émission de carbone.
VDM
