Malgré la crise et l’arrêt des opérations, des vols de rapatriements sont encore organisés régulièrement. Les sièges de ces vols sont disponibles à la vente via les agences de voyages, ou plutôt devraient l’être via les GDS.
Une de ces agences, Espace Voyage, dans le quartier de Matongé à Ixelles, dirigée par Lokman Sever, dénonce une discrimination. Avec Brussels Airlines, lorsque celle-ci opère l’un de ces vols, le stock de sièges est clairement visible et normalement ouvert à la vente dans les systèmes.
Pour les agences spécialisées qui traitent le potentiel ethnique, cette facilité est cruciale. Et les ventes réalisées en ces temps de pandémie permettent de limiter un peu les pertes ou le manque à gagner. Les cris de colères s’élèvent contre Air France qui, injustement, ferme l’accès ventes pour ces vols spéciaux dans les systèmes au grand dam des AGV intéressées.
Les seules qui peuvent poursuivre les ventes, à condition d’avoir le portfolio clientèle correspondant, sont celles qui ont une connectivité directe (NDC ou Direct Connect) avec les compagnies. Mais cette facilité nécessite des investissements importants que les AGV traditionnelles ne peuvent se permettre.
Ces dernières doivent ou devraient alors se tourner vers un broker tel que Misterfly par exemple, qui les aideront à avoir un accès permanent aux stocks de sièges dans ces cas précis de vols spéciaux de rapatriements.
Ce n’est un secret pour personne que les compagnies aériennes veulent éviter les GDS et préfèrent développer leurs propres systèmes. En attendant, Air France a fâché une partie du marché belge, et pire certains précisent qu’en plus, ils protègent le marché français, et leurs ventes directes.
Ils n’ont peut-être pas le choix après les aides d’État enregistrées.
L’Europe Unie… Vaste programme ! Comme aurait dit un Français célèbre.