De futures vacances annulées ? Dont la durée sera raccourcie ? Des budgets vacances revus à la baisse? Des vacances plus longues sous d’autres cieux pour fuir le risque énergétique ? Allons nous assister à une diminution d’un certain tourisme de masse ? Croitre un tourisme plus élitiste ? L’avenir nous le dira.
Quelques certitudes néanmoins. Les prix aériens vont augmenter sous forme de « supplément fuel » ou autres dénominations, en attendant les énergies renouvellables… dans une dizaine d’années!! Les hotels, les restaurants et cafés sont eux aussi impactés par cette crise énergétique. Et on pourrait citer en exemple les nombreuses plaintes de propriétaires de bistrots qui servent un ou deux cafés à certains clients qui bloquent une table pendant une ou heures heures, le temps de recharger leurs téléphones portables, les pc portables ou leurs tablettes, et utilisent l’espace comme lieu de travail, en plus chauffé en hiver. Verrons nous apparaitre sur les cartes de ces établissements deux types de prix, drinks only et/ou plug-in inclus ?
D’autres habitudes sont déjà bousculées. Certains se précipitent vers les frontières françaises pour y faire leurs courses à meilleurs prix, d’autres installent des panneaux solaires avec batteries pour atténuer l’explosion tarifaire. Les marchés de seconde main n’ont jamais fait d’aussi bonnes affaires.
Chaque scénario pourra apporter son lot de surprises. Avec hélas ses impacts budgétaires. Et je passe sous silence des conflits sociaux (en gestation continue) qui risquent de bloquer l’aspect opérationnel de notre industrie….ainsi que le risque d’une autre vague de la covid. J’en oublierais presque la guerre en Ukraine qui, au fil des médias, est parfois relégué à la rubrique des « chiens écrasés ».
