Crash assuré avec le FREXIT !

Selon un sondage OpinionWay datant du 24 juin 2016, 52% des électeurs français  souhaitent un référendum sur la sortie de la France de l’Union européenne. Un vote à haut risque dans un contexte où terrorisme, mondialisation et chômage, sont mis en avant par les partisans d’une sortie.

Le flou entourant les modalités pratiques du BREXIT : tant sur son calendrier que sur ses conséquences pour l’économie et les citoyens ; ainsi que les apparents regrets d’une partie de pro-BREXIT qui semblent s’être réveillés avec une gueule de bois, ne suffisent pas à se dire que cela n’arrive qu’aux autres…

Un constat sur lequel Thomas Benita, CEO d’AirRefund, acteur de référence dans l’indemnisation des passagers du transport aérien souhaite prendre la parole :

Quelles sont les conséquences éventuelles d’un FREXIT illustrées au travers des droits des passagers ?

Oui, oui, à l’Union Européenne !

L’Europe est à l’origine de nombreuses règlementations, tellement nombreuses que beaucoup d’entre-elles sont méconnues du grand public alors quelles protègent les Européens dans différents domaines.

Depuis 2004 par exemple, les usagers des transports aériens sont protégés en cas de perturbation non liées aux « cas de force majeure » tels que les retards importants ou les annulations de vol. Douze ans plus tard, moins de 10% des passagers connaissent ce droit leur permettant pourtant d’avoir accès à une indemnisation pouvant s’élever dans certains cas jusqu’à 600 € par personne. Fait étonnant puisque des millions de voyageurs en Europe sont victimes chaque année de ces perturbations.

Thomas Benita, CEO d’AirRefund affirme qu’« En 2016, si les compagnies aériennes avaient toutes indemnisé les passagers à la hauteur de ce qu’elles leur devaient légalement, elles auraient dû débourser près de 2 milliards d’euros. Or, le montant relatif à l’indemnisation des voyageurs ne s’élèvera très certainement qu’à un dixième de ce montant ».

Non, non au FREXIT !

Le FREXIT, soit la sortie de la France de l’UE, est un risque pour les voyageurs qui pourraient voir leurs droits disparaître, mais aussi pour les compagnies aériennes françaises qui pourraient se voir fermer certaines portes du ciel européen et de destinations majeures très prisées.

Dès lors, la concurrence s’avérera plus ardue pouvant mener à des pertes de volume d’affaires et des destructions d’emplois.

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