Covid-19: les raisons d’espérer

Les professionnels du tourisme scrutent avec impatience le moment où ils pourront de nouveau travailler… Nous n’en sommes malheureusement pas encore là, mais il y a aujourd’hui des raisons d’espérer.

Plus d’un million 200.000 personnes atteintes dans le monde à la date du samedi 4 avril, dont plus 90.000 en France et 18.431 en Belgique ; près de 65.000 morts, dont plus de 8.000 en France et plus de 1.200 en Belgique. Ces chiffres sont publiés chaque jour pour chaque pays de la planète par le Center for Systems Science Engineering de l’université Johns Hopkins, à Baltimore.

Ils sont impressionnants. Selon certains, la Belgique serait l’un des pays les plus impactés par la pandémie, se situant devant la France avec 100 décès par million d’habitants contre 67 pour ses voisins. C’est du moins l’idée que propage le député flamand d’extrême droite Dries Van Langenhove, qui ne manque jamais une occasion de critiquer le pays puisque le slogan « Que crève la Belgique ! » tient lieu de philosophie politique à ces gens-là…

Lentement mais sûrement

Il se garde bien de préciser que, dans la propagation du coronavirus, il y a une relation évidente avec la densité de population. Or le territoire belge est très petit, mais très peuplé : cela explique le nombre relativement élevé de victimes.

Mais il y a des raisons d’espérer. Les chiffres de Johns Hopkins sont des chiffres cumulés, c’est-à-dire que le nombre cas confirmés, de patients hospitalisés, de décès mais aussi de guérisons, s’ajoutent chaque jour à ceux de la veille. Si l’on observe le nombre de nouveaux cas chaque jour, on a une idée plus réelle des progrès de la pandémie.

Et que constate-t-on alors ? Que la progression diminue, lentement mais sûrement, comme on peut le voir sur cet autre graphique, que publie opportunément notre confrère Moustique.

Descente en vue

Du 27 au 28 mars, une centaine de personnes s’étaient ajoutées en unités de soins intensifs et hier dimanche, seulement 16 de plus que la veille. On voit bien que la courbe « en cloche » commence à s’aplatir. On peut dès lors raisonnablement envisager qu’elle entame sa descente dans les prochains jours.

Certes, si les sorties d’hôpital se déroulent selon le même rythme que celui des admissions, il faudra encore au moins un mois et demi avant le retour à la « normale ». La cloche de sera donc pas achevée avant Pâques. Sans compter que les épidémies n’obéissent évidemment pas strictement aux lois de la statistique…

Enfin, on peut espérer que de nouvelles armes, comme la chloroquine, seront déployées contre ces virus porteurs de mort et qu’un vaccin sera rapidement mis au point pour faire face à leur éventuel retour. On les aura !

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