Veerle De Boeck, Secrétaire Générale de la FBAA, a pour thème : Le rôle de l’autocar dans la transition écologique. Quelques chiffres d’abord, parfois étonnants. Il y a en Belgique 236 exploitants de cars, qui parcourent 3 milliards de km par an avec 10 millions de passagers. Et parmi ceux-ci, 1,4 million choisissent des voyages avec nuitées.
Le voyage en car a ainsi augmenté de 50% ses parts de marché depuis 2014, surtout au détriment de la voiture. Il est évident que de nouveaux opérateurs comme Flixbus (elle aurait pu aussi citer Flibco) interviennent dans cette évolution. Et il ne faut pas négliger la clientèle des jeunes, attirés par un bon produit, pas cher, proposant le Wifi et des app’s de réservation qui les attirent.
Un produit durable, mais…
L’Union Européenne a (enfin) reconnu le car comme un mode de transport durable, grâce surtout à son aspect social. Ce qui suscite évidemment la question suivante : pourquoi alors tant de villes veulent exclure les cars de leur centre ?
Qu’en est-il de la pollution par ce moyen de transport ?
Il faut savoir que la pollution émise par un car d’aujourd’hui ne représente plus que 3% de la pollution émise par un car des années 90. Il est naturel que chaque moyen de transport tente de mettre en avant les chiffres qui lui sont le plus favorable.
Dans le cas de l’autocar, si l’on prend en compte l’ensemble de l’impact environnemental, c’est-à-dire le bruit, les émissions nocives, l’occupation des sols, etc…, le car se retrouve à la première place, devant le train électrique, la voiture électrique, la voiture diesel, l’avion court et moyen-courrier, le train diesel.
On voit que toutes les catégories de transport ne sont pas citées. Et que ce calcul de l’impact environnemental exclu évidemment d’importantes notions comme la flexibilité, l’accès à des zones isolées, le confort, la rapidité, etc…
Reste à entendre sur ce même sujet le 3e représentant des transporteurs qui nous parlera du train.