Officiellement, aux Etats-Unis, tout va bien sur le plan économique. Pourtant, la Bourse et Donald Trump sont très inquiets. Ils pensent qu’une récession est sur le point d’arriver. Et cette récession menace la réélection de Donald Trump. Explications.
En apparence, l’économie américaine se porte bien, très bien même. Depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, le chômage est à son plus bas niveau depuis 50 ans avec un taux à moins de 4%. La croissance économique est encore très positive, et cela depuis 122 mois d’affilé, ce qui est aussi un record historique. Plus de dix ans de croissance ininterrompue, c’est du jamais vu.
En résumé, officiellement, tout va bien pour les Etats-Unis. Pourtant, la Bourse et Donald Trump sont très nerveux en ce moment. Mais que savent-ils donc que le commun des mortels ne sait pas pour être inquiets de la sorte ?
Pour la Bourse, c’est simple : elle broie du noir pour deux raisons principales : la première, c’est que la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine n’en finit pas de faire des dégâts, car aucune des deux parties ne veut plier.
En réalité, les investisseurs le savent bien, cette guerre commerciale est un prétexte. En fait, les Américains veulent faire plier les Chinois, car ils ne veulent pas que la Chine devienne d’ici quelques années la première puissance économique mondiale.
En apparence, l’économie américaine se porte bien, très bien même. Depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, le chômage est à son plus bas niveau depuis 50 ans avec un taux à moins de 4%. La croissance économique est encore très positive, et cela depuis 122 mois d’affilé, ce qui est aussi un record historique. Plus de dix ans de croissance ininterrompue, c’est du jamais vu.
En résumé, officiellement, tout va bien pour les États-Unis. Pourtant, la Bourse et Donald Trump sont très nerveux en ce moment. Mais que savent-ils donc que le commun des mortels ne sait pas pour être inquiets de la sorte ?
Pour la Bourse, c’est simple : elle broie du noir pour deux raisons principales : la première, c’est que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine n’en finit pas de faire des dégâts, car aucune des deux parties ne veut plier.
En réalité, les investisseurs le savent bien, cette guerre commerciale est un prétexte. En fait, les Américains veulent faire plier les Chinois, car ils ne veulent pas que la Chine devienne d’ici quelques années la première puissance économique mondiale.
« Une récession risque de compromettre la réélection de Donald Trump, voilà pourquoi il est très nerveux en ce moment »
C’est donc une guerre bien plus large que pour le commerce, c’est une guerre pour la première place mondiale. Et puis, ce qui fait aussi peur aux investisseurs en Bourse, c’est l’inversion de la courbe des taux d’intérêt.
Quand je vous dis cela, ça a l’air technique, mais cela signifie simplement qu’aux États-Unis, emprunter à 2 ans coûte moins cher qu’emprunter à 10 ans, ce qui n’est pas normal, le taux d’intérêt à long terme doit toujours être plus élevé que le taux d’intérêt à court terme. Les investisseurs le savent bien, à chaque fois qu’il y a une inversion de cette courbe, une récession est arrivée quelques mois plus tard. Donc, oui, la Bourse a très peur d’une récession, c.-à-d. d’une croissance négative, c’est aussi cela qui fait peur à Donald Trump.
Comme vous le savez, le locataire de la Maison Blanche veut se faire réélire l’année prochaine pour un deuxième mandat. Or, justement s’il dérange une partie de ses compatriotes par ses prises de position, ces derniers lui reconnaissent, en revanche, d’avoir pris de bonnes mesures pour soutenir l’économie américaine.
Donald Trump sait très bien que pour être réélu, il devra venir avec un bon bilan économique. Or, s’il y a une récession, il risque de tout perdre. Pourquoi ? Parce que depuis la guerre de Sécession, seul un président américain a gagné une réélection avec une récession dans les pattes. Donald Trump peut espérer être la deuxième exception dans l’histoire américaine, mais il est trop lucide pour y croire.
Aux États-Unis, 70% de la population vit avec 400 dollars en moyenne sur son compte bancaire, et donc, cette population est extrêmement sensible à une récession. Le mot en « R » comme récession risque de compromettre la réélection de Donald Trump, voilà pourquoi il est aussi très nerveux en ce moment.
C’est donc une guerre bien plus large que pour le commerce, c’est une guerre pour la première place mondiale. Et puis, ce qui fait aussi peur aux investisseurs en Bourse, c’est l’inversion de la courbe des taux d’intérêt.
Quand je vous dis cela, ça a l’air technique, mais cela signifie simplement qu’aux États-Unis, emprunter à 2 ans coûte moins cher qu’emprunter à 10 ans, ce qui n’est pas normal, le taux d’intérêt à long terme doit toujours être plus élevé que le taux d’intérêt à court terme. Les investisseurs le savent bien, à chaque fois qu’il y a une inversion de cette courbe, une récession est arrivée quelques mois plus tard. Donc, oui, la Bourse a très peur d’une récession, c.-à-d. d’une croissance négative, c’est aussi cela qui fait peur à Donald Trump.
Comme vous le savez, le locataire de la Maison Blanche veut se faire réélire l’année prochaine pour un deuxième mandat. Or, justement s’il dérange une partie de ses compatriotes par ses prises de position, ces derniers lui reconnaissent, en revanche, d’avoir pris de bonnes mesures pour soutenir l’économie américaine.
Donald Trump sait très bien que pour être réélu, il devra venir avec un bon bilan économique. Or, s’il y a une récession, il risque de tout perdre. Pourquoi ? Parce que depuis la guerre de Sécession, seul un président américain a gagné une réélection avec une récession dans les pattes. Donald Trump peut espérer être la deuxième exception dans l’histoire américaine, mais il est trop lucide pour y croire.
Aux États-Unis, 70% de la population vit avec 400 dollars en moyenne sur son compte bancaire, et donc, cette population est extrêmement sensible à une récession. Le mot en « R » comme récession risque de compromettre la réélection de Donald Trump, voilà pourquoi il est aussi très nerveux en ce moment.