L’intensité et la fréquence des vagues de chaleur ont augmenté ces dernières décennies et cette tendance va se poursuivre au moins dans les deux décennies qui viennent, en tous cas en Europe de l’ouest, et quel que soit le scénario considéré.
Car peu importe les efforts qui seront faits pour lutter contre le réchauffement climatique, celui-ci s’annonce plus prononcé que prévu, ont averti mardi des scientifiques français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et de Météo France. Mais d’autres modèles, établis par des scientifiques d’autres pays, vont dans ce même sens.
Si on continue comme ça…
Deux modèles climatiques différents ont été soumis à plusieurs scénarios socio-économiques car, depuis la dernière étude, les capacités de calcul ont augmenté et permettent aujourd’hui d’affiner la résolution et d’obtenir des modèles qui représentent mieux le climat actuel et de mieux modéliser les conséquences du réchauffement climatique en Europe de l’Ouest, en s’intéressant notamment aux vagues de chaleur.
« Dans le pire des scénarios considérés, dans le cas d’une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles, la hausse de température moyenne globale atteindra 6,5 à 7 °C en 2100 », estiment aujourd’hui les scientifiques.
A comparer aux 4,8 °C que prévoyait le dernier rapport du Giec sur la question, qui a servi de base à l’Accord de Paris sur le climat en 2015 prévoyant de limiter le réchauffement de la planète bien en-dessous de 2°C, si possible à 1,5°C. Or, les engagements pris jusqu’à présent par les Etats mèneraient déjà à une augmentation de 3°C…
Une coopération internationale indispensable
Le scénario le plus optimiste permettrait de rester « tout juste » sous l’objectif des 2 °C de réchauffement. Mais cet objectif implique une diminution immédiate des émissions de CO2 jusqu’à atteindre la neutralité carbone à l’échelle de la planète vers 2060, ainsi qu’une captation de CO2 atmosphérique de l’ordre de 10 à 15 milliards de tonnes par an en 2100, mais qui reste pour l’instant technologiquement irréalisable…
Il implique surtout une forte coopération internationale, donnant priorité au développement durable. « La température moyenne de la planète à la fin du siècle dépendra donc fortement des politiques climatiques qui seront mises en œuvre dès maintenant et tout au long du XXIe siècle », insistent les experts.
Mais on sait que les États — à commencer par la Chine — ne sont guère enclins à brider leur développement économique.
Et que leurs dirigeants, surtout préoccupés de se maintenir au pouvoir, se soucient généralement peu du long terme. Plus que les aspects techniques, ce sont là les véritables obstacles dans la lutte contre le réchauffement de la planète.
[Source : France Info]
Bonjour a vous monsieur j’espère ne pas vous déranger mais si vous le souhaiter j’aimerais que vous me donner des information sur la l’image ( cône de glace avec notre planète ), espérons que se parviendra au plus vite vers vous et que vous saurez faire mon plaisir, bonne journée à vous, portez-vous bien.