Expérience vécue et toujours en cours ! Un avocat spécialisé et reconnu dans le secteur du tourisme belge nous a conté son parcours du combattant à l’aéroport de Boston.
Cela fait 40 heures qu’il tente de rentrer en Belgique, après avoir participé à la mission économique princière. Il reste bloqué à Boston, désespéré et évidemment très fatigué. C’est une histoire digne d’un Netflix, relate-t-il.
Vols annulés, plus de traces de son nom dans les systèmes de réservations, rebookings qui ne tiennent pas la route, valise envoyée quelque part – mais personne ne sait où… ? Il avait enfin obtenu un vol vers Amsterdam (même pas ma destination finale), mais ce dernier fut, à nouveau retardé de 6 heures.
Aux voyageurs, les employés essaient d’expliquer qu’il y a des soucis techniques, mais l’argument est faux : ils sont tout simplement « understaffed », un manque de personnel flagrant. Accès aux lounges impossible, car ils sont tous pleins à craquer.
Il y a donc, selon lui, un très sérieux problème dans le secteur, qu’il faut régler d’urgence. Des milliers de passagers errants dans l’aéroport, zéro assistance, zéro information. Cela fait même mal au cœur, car certains de ces passagers ont raté l’objectif principal de leur voyage : examens, fiançailles, travail,…etc.
En toute franchise : nobody cares! Il a dû, lui-même, chercher et trouver un hôtel à 500 USD/la nuit. Qui peut payer cela ??? La compagnie américaine, bien connue, lui a discrètement confié qu’ils veulent bien donner des vouchers d’hôtel, mais que les hôtels les REFUSENT : il suppose donc que ces derniers ne veulent pas prendre le risque de ne pas être pas payés…!
A l’aller, il est passé par Schiphol : 4 heures de queue !! Dans ces conditions, les gens ne voudront plus voyager. C’est juste trop risqué. La situation est hallucinante. Droits des passagers ? De quoi parle-t-on ?
Une illustration qui résume tout !
Une montagne de pizzas à distribuer dans une file de centaines de passagers en attente d’être rebookés.
Et une ultime question qui restera sans réponses : « Faut-il encore vendre des tickets sur des vols que les compagnies ne pourront pas assumer ?? ».