Une loi contre certains comportements doit entrer en vigueur, à Rome. Elle s’attaque de front aux incivilités des mauvais touristes. Ce sont les lieux hautement touristiques, comme la piazza di Spagna et ses célèbres marches qui vont être ciblés.
Pour la Mairie de Rome, les coupables sont très nombreux dans le centre historique. D’abord, tous ceux qui se restaurent au pied des monuments. Ainsi, y pique-niquer ou déjeuner d’une pizza sur le pouce est interdit et passible d’une amende. Ne vous avisez pas non plus de boire directement à un nasone, les fameuses fontaines en fonte présentes un peu partout dans les rues. Il faut au minimum le un gobelet ou sinon une bouteille à remplir.
En matière de comportement, la ville vise également les tenues inappropriées. Se balader dans les rues le torse nu n’est plus envisageable. Et on ne parle même pas de tenter de prendre un bain dans l’une des fontaines historiques !
Ce genre de scène n’est plus autorisé qu’au cinéma. Tout le monde se souvient d’Anita Ekberg dans La Dolce Vita, filmée par Federico Fellini.
Évitez de vous faire prendre en train d’accrocher un cadenas d’amour sur un pont ou un monument. Sinon, une amende vous attend.
Aux mauvais touristes s’ajoutent… les Romains !
La Mairie de Rome ne s’attaque pas qu’aux mauvais touristes. Elle cible également les Romains qui profitent de la situation. Sur les 10 millions de visiteurs étrangers séjournant à Rome chaque année, certains se laissent avoir.
Soit par des vendeurs de billets coupe-file devant les entrées des sites touristiques et des musées. Soit par des soi-disant gladiateurs qui quémandent des euros pour un selfie, aux abords du Colisée et du Forum romain. Ou encore par des chanteurs à la sauvette dans les transports en commun.
Reste à voir comment la Mairie de Rome compte s’y prendre pour faire respecter ces règles. Elle a déjà annoncé que les récalcitrants pourraient se voir exclus du centre historique durant 48 heures. Les peines encourues sont établies en fonction de la gravité des faits.
[Source : Destination Rome – Catherine Parenti]
