Après la « piétonisation » du centre ville par la ville de Bruxelles, l’administration de la Région, cette fois, a décidé d’interdire dès cette semaine aux chauffeurs d’Uber d’utiliser leur smartphone pour accepter des commandes de courses, une décision confirmée par le cabinet du ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort (PS), qui n’en rate décidément pas une.
On se souviendra que, dans une récente interview à RTL, il avait déclaré que, si seulement 11% des entreprises bruxelloises faisaient confiance à son gouvernement, cela ne lui faisait « ni chaud ni froid ».
« Inconcevable ! »
C’est le mot de Pascal Smet, ministre bruxellois qui n’est pourtant plus celui de la Mobilité mais partage la sensibilité politique du Président.
« Choquant ! »
C’est celui d’Alexia Bertrand, cheffe du groupe MR au Parlement bruxellois, qui déplore qu’en pleine crise, 2.000 familles risquent de se retrouver sans revenus car le gouvernement n’a jamais réformé le secteur où il y a pourtant de la place pour créer de l’emploi.
Hallucinant !
Le député CDH Christophe De Beukelaer n’y va pas non plus par quatre chemins. « Nous allons être la seule ville d’Europe où l’on ne pourra pas commander un véhicule de transport via son téléphone portable », s’emporte-t-il, non sans raison.
Mais peut-être que, comme les deux mille chômeurs en puissance, cela ne fait non plus « ni chaud ni froid » à Rudi Vervoort.
Après les voitures, les taxis : on attend l’étape suivante avec impatience, qui devrait confirmer que la capitale de l’Europe (!) est décidément la plus bête du monde…