Brussels Airlines a annoncé ce jeudi que son troisième trimestre 2023 (juillet à septembre) avait été le plus rentable de son histoire. L’EBIT ajusté s’est élevé à 72 millions d’euros, soit une une augmentation de 41 % par rapport à la même période de 2022, qui était déjà un trimestre record pour la compagnie belge.
L’EBIT ajusté pour les neuf premiers mois de l’année s’élève à 59 millions d’euros. Le transporteur aériren peut désormais affirmer en toute confiance qu’un bénéfice record est attendu pour l’ensemble de 2023, bien que l’année ne soit pas encore terminée et que la prudence reste de mise, des éléments macroéconomiques et géopolitiques pouvant encore influencer ces résultats.
Les résultats sont d’autant plus positifs que la compagnie a du gérer des éléments imprévus. La fermeture de l’espace aérien du Niger a eu un impact sur ses opérations à destination de l’Afrique subsaharienne. Certains vols ont dû être annulés, d’autres ont dû faire des détours, ce qui a entraîné une augmentation du temps de vol et de la consommation de carburant. Brussels Airlines estime que la situation politique au Niger lui coûtera environ 4 millions d’euros. L’augmentation des prix du carburant et l’inflation générale sont d’autres défis à relever.
De plus, ce résultat est obtenu avec une capacité globale encore inférieure de 15 % aux niveaux d’avant la pandémie. Une rentabilité solide permettra à Brussels Airlines de continuer à combler cet écart, avec cinq tout nouveaux avions A320neo d’ici fin 2024 et le dixième avion long-courrier qui rejoindront bientôt la flotte.
Cette semaine, la compagnie a ainsi reçu le premier des cinq A320neo, livré par Airbus à Toulouse (c’est la première fois que Brussels Airlines reçoit un avion directement du constructeur) : cet appareil consomme moins de carburant, produit moins d’émissions de CO2 et représente une réduction du bruit de 50 % par rapport aux avions de la génération précédente. Configuré avec 180 sièges, il dispose également d’une plus grande autonomie d’environ 500 kilomètres par rapport à son prédécesseur.
Dorothea von Boxberg, le CEO de Brussels Airlines, s’est félicité dans un communiqué des bons résultats de l’entreprise : «Une entreprise rentable et forte nous permet d’investir dans notre réseau, dans les services offerts à nos clients et d’être un employeur attrayant pour les employés d’aujourd’hui et de demain. Notre Sunrise Lounge rénové, des extras à bord, les nouveaux uniformes et le nouvel espace pour nos pilotes et personnel de cabine à l’aéroport n’en sont que quelques exemples. Je suis convaincu que nous poursuivrons sur la voie d’une rentabilité durable. »
VDM