Un premier trimestre négatif n’est pas exceptionnel dans l’industrie du transport aérien, car la demande de voyages est traditionnellement plus faible les premiers mois de l’année. Brussels Airlines a ainsi clôturé son premier trimestre 2024 avec un EBIT ajusté de -58 millions d’euros, plus faible que celui de l’an dernier. La marge bénéficiaire est inférieure de 5,9 % au résultat de la même période de l’année précédente. En janvier, février et mars, la compagnie aérienne belge a pourtant transporté 4 % de passagers de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente.
Le chiffre d’affaires et le taux de remplissage (seat load factor) se sont également améliorés par rapport à l’année précédente. Cependant, les grèves et les menaces de grève ont eu un impact évident sur les résultats financiers. Dans l’ensemble, Brussels Airlines estime que les troubles sociaux survenus au cours du premier trimestre lui ont coûté 14 millions d’euros.
« Dès qu’une grève est annoncée, nous constatons un impact immédiat sur nos clients, relève Nina Öwerdieck, directrice financière du transporteur. Lorsqu’il y a de l’incertitude, les gens ne réservent plus. Pour ceux qui avaient déjà réservé, les nombreuses menaces de grève ont créé du stress auprès de nos passagers. Nous nous en excusons. Je suis soulagée que nous sommes parvenu à des accords de rémunération pour nos pilotes et notre personnel de cabine, ce qui garantira la reprise d’opérations stables. »
Malgré des résultats financiers plus faibles, Brussels Airlines a plusieurs points positifs à partager sur le premier trimestre, comme la relance des vols vers Cracovie (Pologne), l’arrivée d’un troisième Airbus A320neo et un tout nouveau centre de formation.
VDM
