Brussels Airlines étoffe sa flotte en 2023 et ouvre six routes l’été prochain

La compagnie aérienne va intégrer dans sa flotte trois nouveaux A320 neo l’an prochain, et louer deux CRJ auprès de CityJet. Elle se prépare ainsi à augmenter de 10% ses opérations sur son secteur moyen-courrier l’été prochain, avec de nouvelles destinations – Billund, Brindisi, Djerba, Monastir, Varsovie et Zurich – et des fréquences supplémentaires vers 14 autres destinations déjà desservies.

​Brussels Airlines veut réduire de moitié ses émissions de CO2 d’ici 2030, par rapport à 2019. Aujourd’hui, le renouvellement de la flotte est le levier le plus puissant pour y parvenir. Trois A320 neo rejoindront ainsi sa flotte l’an prochain, qui seront déployés sur l’ensemble de son réseau moyen-courrier. Le transporteur belge s’associe par ailleurs à la société de wet lease CityJet, laquelle volera pour le compte de celui-ci pendant toute la période estivale, avec deux CRJ900 de 85 à 100 places, vers des marchés secondaires tels que Bordeaux et Billund.

La compagnie membre de la Star Alliance, avec cette flotte renforcée, prévoit une croissance de 10% de ses opérations sur son secteur moyen-courrier l’été prochain, tablant sur un nouvel “été fructueux”. Dès le début de la saison d’été IATA, le 26 mars prochain, elle proposera des vols vers Billund, Brindisi, Djerba, Monastir, Varsovie et Zurich, soit six nouvelles destinations. Le transporteur augmentera également le nombre de vols vers Berlin, Bordeaux, Chania, Copenhague, Francfort, Göteborg, Hambourg, Kos, Las Palmas, Lyon, Madrid, Munich, Palma de Mallorca et Tenerife. “Nous pourrons ainsi offrir des connexions encore meilleures à notre réseau long-courrier pour les passagers en correspondance”, se félicite la compagnie.

Brussels Airlines va également continuer à investir dans sa flotte en 2024, avec l’aide du groupe Lufthansa, avec l’arrivée de deux autres A320 neo neufs. Les nouveaux appareils remplaceront d’anciens A319 plus gourmands en kérosène (consommation de +11% par vol et de 30% par siège, l’A320neo disposant d’une grande capacité en sièges). Mais la compagnie ne compte pas uniquement sur le renouvellement de sa flotte pour atteindre ses objectifs de réduction de CO2. « L’intermodalité et les carburants alternatifs sont également des leviers importants pour réaliser nos ambitions climatiques, souligne Peter Gerber, CEO de la filiale du Lufhthansa Group. La connexion de Brussels Airport au réseau de trains à grande vitesse est essentielle pour réduire les vols court-courriers. Ce n’est pas le cas aujourd’hui ».

Et Peter Gerber d’ajouter : « La plupart des émissions proviennent des vols long-courriers, pour lesquels il n’existe aujourd’hui aucune alternative appropriée. C’est pourquoi nous devons, avec l’ensemble du secteur, investir davantage dans des alternatives aux combustibles fossiles. Chez Brussels Airlines, nous aspirons à effectuer le premier vol avec du carburant d’aviation durable (SAF) en 2023. Toutefois, pour pouvoir utiliser à grande échelle ce SAF plus respectueux du climat, des investissements importants devront être réalisés dans les installations de production. Des investissements que nous, en tant que secteur, ne pouvons pas supporter seuls. »

Brussels Airlines doit par ailleurs vite embaucher pour soutenir cette croissance. Après plus de 300 personnes cette année, elle veut recruter dans les mois à venir 20 pilotes et 90 membres d’équipage de cabine supplémentaires, afin qu’ils soient formés avant le début de l’été. La compagnie belge recherche également 30 techniciens et ingénieurs, environ 50 employés à l’aéroport et 40 postes commerciaux et de support tels que des experts en marketing, des analystes commerciaux ou encore des employés au service clientèle. Ce qui porte à 230 le nombre total de postes à pourvoir.

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