Normal, dans le contexte compétitif actuel, et surtout obéissant aux impératifs de rentabilité du Lufthansa Group, Brussels Airlines devra d’abord subir une cure d’amaigrissement, soit un régime de 8 à 12%. Ce ne sera certainement pas la première ni la dernière compagnie à devoir subir une telle thérapie.
Poursuite de l’intégration pour le personnel au sol. Départs volontaires ou assistés, une procédure normale, et je dirais même courtoise. Les syndicats doivent se remémorer novembre 2001, et plus proche, l’aventure Thomas Cook.
N’oublions pas le personnel SN à l’étranger. L’intégration se fera plus vite, si pas déjà décidée ou simplement implémentée, sans faire de vagues dans les médias.
Et le consommateur dans tout cela ?
Niveau destinations, pas encore de réponses ni de décisions précises. « Notre stratégie est d’abord de reculer pour mieux sauter. Notre priorité actuelle n’est pas la croissance, mais la profitabilité ».
En ce qui concerne le service à bord en Europe, en consultant le site SN l’on constate effectivement que le concept du « Buy on board » a évolué. Les passagers Flex & Fast n’auront plus droit à une boisson ni à une barquette ou sandwich divers.
Ils gardent évidemment la flexibilité dans leurs dates et horaires des voyages dépendant du tarif choisi, ainsi que l’accès à la Fast Lane. Pour les Bizz Class pas de changement.
Niveau longs courriers, statu quo. Heureusement, car avec la récente introduction de la nouvelle Premium Economy et la nouvelle Business Class « tyle Boutique Hotel », il faut laisser le temps aux consommateurs d’expérimenter le nouveau produit.
Et enfin, quid des points de fidélité, Miles and More ou Loops ?? Nous n’avons pas posé la question en cette période d’incertitudes, mais l’on se doit de constater que les messages publicitaires concernant Loops, par ex, se font rares. Un hasard ou dossier à suivre ??
Quoiqu’il en soit la stabilité et le calme social doivent rester de mise pour assurer le succès de cette phase de transition.