Sharm-el-Sheikh devait être desservie à la fin du mois à raison d’un vol par semaine, mais Brussels Airlines, qui devait opérer ces vols en collaboration avec Thomas Cook, a annulé les rotations prévues vers la station balnéaire égyptienne.
« L’annulation des vols a été décidée sur base de l’évaluation de la sécurité dans cette région du Sinaï », a expliqué Thomas Cook, qui a annoncé qu’il permettrait à ses clients d’annuler ou de modifier gratuitement leur réservation. Il n’aurait plus manqué que cela !
Il n’y a cependant rien de neuf au niveau sécuritaire, à aucun endroit, soulignait hier le porte-parole de TUI, Piet Demeyere. « Les Affaires étrangères belges conseillent aux voyageurs d’être vigilants et d’être conscients de certains éléments, mais cela fait des mois que l’avis n’a pas été adapté ».
Une situation pourtant stable
Edy Hafsia, président de l’UPAV, ne tient pas d’autre langage : « Selon mes sources, la situation en Egypte n’a pas changé et reste stable depuis plusieurs mois ». Et de poursuivre : « Je demande aux professionnels du tourisme de réagir de manière réfléchie et non impulsive, de bien analyser les informations avant de prendre des décisions qui peuvent avoir des conséquences très lourdes. En ce qui me concerne, dans mes agences, on continuera à vendre l’Egypte et je m’y rendrai aussi à titre personnel pour mes vacances ».
Le service fédéral des Affaires étrangères belges déconseille « les voyages vers le sud du Sinaï, à l’exception de la zone hôtelière autour de Sharm el Sheikh » depuis plusieurs mois et recommande« une vigilance accrue, même dans les régions touristiques ».
La question de pose donc de savoir si le choix de Thomas Cook ne serait pas dicté par d’autres considérations.