Les exemples se suivent et ne sont guère rassurants. Le dernier en date concerne la communication B2C qui accompagne l’envoi de nouveaux bagages après une déclaration de dommages. Les noms de Lufthansa, Swiss et Austrian apparaissent clairement, et pire, au verso, en plus des trois déjà nommés s’ajoute celui d’Eurowings. Car celui de Brussels Airlines n’apparaît nulle part…
Nous ne voulons pas extrapoler de scénarios négatifs, ni “tirer des plans sur la comète », mais les faits parlent d’eux mêmes. Des résultats après Covid fragiles, une grève avec risques de récurrences, un plan Reboot qui a fragilisé les ressources, des annulations de vols cet été comme bien d’autres compagnies, un « ajustement » du branding qui pose question…..
Dans les faits, il s’avère que Brussels Airlines est une « filiale » du groupe qui n’est pas tout à fait considérée ou gérée comme les autres. Les détails ne font pas loi. Et il ne faut pas tirer des conclusions trop hâtives… L’avenir nous le dira. J’espère de tout cœur me tromper, mais les voyants sont au rouge.
Notre gouvernement ferait bien de suivre ce dossier de près, et vérifier si son prêt sera remboursable dans les délais prévus, ou extensible dans le temps. Et pire : si une demande pour un prêt complémentaire devait être introduite par le groupe, quel serait la réaction et la réponse du gouvernement ? Et la réaction du LH group si une réponse négative devait leur être notifiée ? Dossier à suivre en tout cas.
