Le sommet de Salzbourg n’a rien donné, aucune avancée dans le dossier pour la sortie du Royaume Uni de l’UE. Pour rappel lors du référendum en 2016, les partisans du Brexit l’ont emporté avec 51,9 % des voix. En résumé, après ce vote le Royaume Uni se retrouve plus que jamais fracturé en 2, et ceci après 43 années d’appartenance à l’UE.
Deux figures iconoclastes dirigeaient la campagne du Brexit en 2016, Boris Johnson, maire de Londres à l’époque, et Nigel Farrage du parti eurosceptique et surtout anti-immigration, l’ UKIP. Depuis ces élections cet individu a simplement quitté le parti de l’UKIP et est redevenu….animateur radio.
Comme député européen, il n’a pas laissé de bons souvenirs : il attribuait d’ailleurs à Herman Van Rompuy « le charisme d’une serpillière humide et l’aspect d’un petit guichetier de banque », et le ministre belge surtout l’accusait d’avoir l’intention d’être l’assassin de la démocratie européenne et de toutes les nations européennes.
C’est aussi Farrage qui a traité la Belgique d’être un non-pays. Ce qui lui a valu une amende de 3.000 EUR infligé par le parlement européen. En 2016 David Cameron démissionne comme Premier Ministre, et aujourd’hui Theresa May a pris cette place. Elle a hérité du dossier Brexit, et c’est ici que commence l’importance du qualificatif de perfide Albion.
Deux années de négociations avec sourires, demi promesses, commissions diverses ET…..RIEN. Pire, après Salzbourg, elle a même déclaré : « Si l’UE pense que je vais accepter leurs propositions, ils font une erreur fondamentale ». Et paf dans les gencives….l’UE dans les cordes. Nous devons donc nous préparer à ce fameux Brexit.
Et le tourisme dans tout cela ? Houlà, mauvaise question car il n’y a que potentiellement des mauvaises nouvelles à l’horizon. Exemples : vous voulez visiter Londres après le Brexit ? Préparez- vous à présenter votre passeport aux frontières et pas uniquement votre carte d’identité. Et notre cher smartphone qui nous suit partout ? Les factures risquent d’augmenter, roaming, internet…Les opérateurs vont s’arracher les cheveux.
Mais le pire sera ou pourrait être la fin de la libre circulation des vols en Europe de et vers la Grande-Bretagne, sans parler des pays du Commonwealth. Les aéroports britanniques tablent, selon une étude, sur une réduction de 41% de passagers au pire, 11,5% au mieux, en cas de Brexit.
Bonne chance aux compagnies telles que Easyjet, Ryanair, British Airways, BMI, Thomas Cook etc….Certaines ont déjà pris les devants, mais les incertitudes persistent. Bref toutes les industries seront touchées en cas de Brexit, et les consommateurs que nous sommes douilleront comme d’habitude.